Bertrand Scholler | 55Bellechasse Media

Bertrand Scholler | 55Bellechasse Media

Share this post

Bertrand Scholler | 55Bellechasse Media
Bertrand Scholler | 55Bellechasse Media
55. On vous dit : «Ce que tu dis est peut-être vrai, mais ça divise» Comme si le pb, ce n’était plus le mensonge, mais le fait qu’on ose l’exposer Comme si le mal devait être toléré au nom de …

55. On vous dit : «Ce que tu dis est peut-être vrai, mais ça divise» Comme si le pb, ce n’était plus le mensonge, mais le fait qu’on ose l’exposer Comme si le mal devait être toléré au nom de …

Parce que “ne pas diviser” devient vite : ne pas dénoncer, ne pas confronter, ne pas réveiller. Et l’affaire EPSTEIN … dans les notes de Colombo ! À lire ? Une tentative de diviser ou l’inverse ?

Avatar de Bertrand SCHOLLER
Bertrand SCHOLLER
juil. 14, 2025
∙ abonné payant
44

Share this post

Bertrand Scholler | 55Bellechasse Media
Bertrand Scholler | 55Bellechasse Media
55. On vous dit : «Ce que tu dis est peut-être vrai, mais ça divise» Comme si le pb, ce n’était plus le mensonge, mais le fait qu’on ose l’exposer Comme si le mal devait être toléré au nom de …
6
3
Partager

Ce que je n’avais pas prévu

Je ne pensais pas écrire ce texte.
Pas comme ça. Pas maintenant.
Ces derniers jours, j’ai donné plusieurs interviews à des médias fédéraux russes, dont des extraits sont passés ce dimanche devant 17.3 millions de téléspectateurs ...
J’ai accepté, à nouveau, des invitations sur YouTube, malgré mes réticences habituelles, de plus en plus fortes. J’y vais à reculons, puis comme à chaque fois je m’offre complètement. Je donne tout, au milieu de griffure de plus en plus nuisibles.
J’ai parlé, longuement, franchement.
Et j’ai tenu une conférence à Chinon : quatre heures debout, sans note, sans masque.
J’ai aussi beaucoup bougé. Des trains, des voitures, des trajets tardifs.
Des nuits brèves, passées tantôt sur des canapés hospitaliers, tantôt dans le silence et le calme, tantôt à lutter contre des moustiques invisibles.
Et hier soir, tard, sans raison, j’ai mis un DVD dans le lecteur.

Excalibur.

Je l’ai vu dix fois. Mais là, c’était autre chose, ça faisait peut être 10 ans ou plus que je ne l’avais par regarde, j’ai senti qu’il y avait dans ce fils des choses à voir que je n’y avait jamais vu.
Je n’ai pas regardé un film. J’ai vu un miroir. La légende arthurienne.
Le roi seul. Les chevaliers divisés. La table brisée. Le Graal oublié.
Et la mission, immense, impossible, intacte. Je ne suis pas Arthur. Ni Merlin.
Mais je sais ce que c’est que de tenir droit dans un monde qui s’effondre, d’avancer quand même, d’encaisser sans rien lâcher, et de parler quand tout pousse au silence.
C’est dans ce contexte que m’est venue cette lettre. D’abord une lettre à ma mère. Puis une conversation. Et enfin, une lettre publique. Sèche. Nette. Nécessaire.
Elle sera suivie, plus loin, d’un texte d’un autre genre : une enquête, façon Colombo, sur une affaire que d’autres voudraient effacer.

L’affaire Epstein.

Elle aussi, miroir d’un monde. Une affaire que je regardais de loin, pourquoi m’y intéresser quand tant de monde la ressasse. Bref, c’est mon tour ?
Mais d’abord, j’avais besoin de dire.
Pas pour plaider. Pas pour supplier. Juste pour écrire ce qui ne se négocie pas.
Bertrand Scholler

Bertrand Scholler | 55Bellechasse Media


Celui qui écrivait trop bien pour être aimé

Il y avait un homme qui écrivait. Pas pour plaire. Pas pour buzzer.
Juste parce qu’il savait que c’était le moment. Qu’il fallait nommer. Trancher. Rappeler.
Ses lettres étaient partagées en silence. Lues jusqu’à la dernière ligne. Reçues comme des secousses.
On lui disait qu’il écrivait “merveilleusement”. “Puissamment”. “Prophétiquement”.
Et lui, pendant ce temps, se battait contre des hordes lancées sur lui, des gens qu’il ne connaissait pas, mais qui avaient reçu l’ordre : salir celui-là.
On ne le contredisait pas. On ne discutait pas ses idées. On l’attaquait lui.
Sa personne. Son nom. Et plus il disait vrai, plus les chiens arrivaient.
Des procès tombèrent. Des procédures. Lourdes. Précises. Conçues pour broyer.
Pour faire taire ceux qui parlent encore sans permission. Des lois ciselées comme des pièges à loups, montées pour étouffer dans le silence ceux qui voyaient venir la nuit.
Et presque personne ne bougea. Certains baissèrent les yeux. D’autres regardèrent ailleurs. Et beaucoup dirent, sans honte :
“C’est lui qui cherche.”
Lui, il n’osa plus rien demander. Parce qu’il voyait bien : plus ses lettres touchaient, moins les gens l’accompagnaient.
On l’aimait fort… de loin. Sans trace. Sans geste. Sans engagement.
Alors il cessa de tendre la main.
Il dit : “Je ne jouerai pas dans ce théâtre. Ni celui de ma cause. Ni celui de la vôtre. Je n’ai pas besoin de devenir une marque. Je suis un homme.”
Et il ajouta : “Ceux que ça bouscule, ceux que ça soulève, ceux qui sentent que c’est encore vivant en eux suivez-moi. Les autres, vous aurez l’embarras du choix. Il y a des armées d’acteurs, de vendeurs, de simulateurs. Ils vous divertiront jusqu’à la fin. Mais moi, je trace. À ma place. Avec ceux qui restent.”

Pendant tout l’été, je propose –33 % sur l’abonnement annuel.
Ce n’est pas une “newsletter” : C’est le fruit d’une vie entière.Je continue pour ceux qui comprennent. Mais je ne peux plus le faire contre ceux qui détruisent, parfois sans même s’en rendre compte.

Passez à l’abonnement altruiste !

Et pour ceux qui souhaitent s’abonner à plusieurs, entre amis, en famille ou en cercle d’étude, il existe une formule groupe. Simple, directe, juste. (-45% pour chacun…)

Groupe de 3 ou +

Parce que respecter le travail, c’est aussi lui donner de la valeur.
Et pour ceux qui ne peuvent pas… il y aura toujours une possibilité de demander la gratuité. (Bertrand@55Bellechasse.com)
Mais de façon digne. Respectueuse. Claire. Pas comme un dû, mais comme un appel. Pas comme un caprice, mais comme un choix.

Si vous appréciez ce travail, soutenez-le. Vous pouvez aussi offrir un abonnement.

Faire un don Paypal

Offrir un abonnement


Ce post est destiné aux abonnés payants.

Déjà abonné payant ? Se connecter
© 2025 Bertrand Scholler
Confidentialité ∙ Conditions ∙ Avis de collecte
ÉcrireObtenir l’app
Substack est le foyer de la grande culture

Partager