En 2024, Netanyahu a montré son visage de prince des ténèbres, il a scellé son destin dans le sang d’innocents, celui d’Israel à un destin funeste, le tout dans l’ombre de son sAigneur et Maître … M !
Pour l’instant, Netanyahu semble invincible. Mais si l’histoire nous enseigne quelque chose, c’est que les victoires terrestres, aussi spectaculaires soient-elles, sont souvent temporaires. A suivre !
Humour noir et cynisme pour finir l’année ?
Mardi 24 décembre le n3 Netanyahu
Puis pour Noël le 25 décembre, les n4 et n5
Le 26 pas de lettre / Le 27 les n6 et 7 / Le 28 les n8, 9 et 10
Le 29 pas de lettre / Le 30 le n2 / Le 31 le n1
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Netanyahu, Macron et Poutine : les maîtres de l’année 2024, dans le désordre
Alors que 2024 tire sa révérence, trois figures émergent en tant que gagnants incontestables : Benjamin Netanyahu, Emmanuel Macron, et Vladimir Poutine. Ce podium atypique est presque digne des Jeux Olympiques de la realpolitik. Chacun a excellé dans son domaine, que ce soit par des victoires militaires, des manœuvres politiques ou un usage magistral du « tout est sous contrôle ».
J’élargirai ce podium avec 7 autres, pour proposer la liste de mes 10 personnalités de l’année. Ainsi il y aura également, Xi Jiping, R Erdogan, Ben Salman, D Trump, E Musk, V Zelenski et Kim Jong
Mais ne crions pas au scandale pour ceux qui ont manqué la médaille et le top 10. Ursula von der Leyen, V Orban, Milei, Bill Gates, le Pape François, ou même les faiseurs de buzz comme Tucker Carlson et Joe Rogan, n’ont pas démérité. Leur tour viendra peut-être. 2025 est une autre année. En attendant, concentrons-nous sur notre podium d’exception.
Netanyahu, bronze stratégique mais argent eschatologique ?
Commençons par le numéro 3 : Benjamin Netanyahu. Si la politique était une discipline olympique, il aurait inventé le triathlon de la manipulation : échecs militaires, gymnastique diplomatique, et boxe médiatique. Accusé de génocide par les grandes institutions internationales ? Bah, ces accusations glissent sur lui comme du sang sur un couteau bien affûté. C'est le fugitif le plus souriant recherché par la Cour Pénale Internationale (CPI) et 130 états pour Crimes Contre l'Humanité - il a presque réussi à démanteler la CPI, comme il le fera probablement avec l'UNRWA. Un génie de la stratégie ou un maître de l'évitement ? Peut-être les deux, mais surtout un rouage diabolique de l'enfer.
C'est là que ça devient savoureux. Netanyahu n'est pas juste un politicien typique que l'on trouve dans une démocratie un peu trop sénile. Il est l'incarnation du "je vous emmerde tous et vous allez devoir l'accepter". Gaza ? En poussière. Le Hamas ? Exsangue. Mais son mantra reste : "Israël est en danger, soutenez-nous ou je vous fais un procès." Une symphonie jouée avec la précision d'un bourreau.
Voyez-vous, Netanyahu a transformé le conflit israélo-palestinien en une série de reality shows où il est le producteur, le réalisateur, et le principal acteur. Chaque épisode commence par "Israël est sous la menace existentielle," suivi d'une séquence dramatique où il sort ses cartes militaires comme un magicien ses tours de passe-passe. Des bombes ici, un embargo là, et pouf, Gaza est rayée de la carte, mais pas de l'actualité.
Et que dire de sa maîtrise de la diplomatie ? C'est un art martial où chaque poignée de main est un coup de judo, chaque discours aux Nations Unies une démonstration de krav maga verbal. Il vous convainc presque que le noir est blanc, que la guerre est paix, et que l'occupation est sécurité.
Quant aux médias, il les a domestiqués comme on dresse un chien de garde. Les accusations ? Des aboiements lointains dans la nuit. Les critiques ? Des os à ronger pour les journalistes qui n'ont pas encore compris que le jeu est pipé.
Et puis, il y a sa relation avec la justice internationale. C'est un peu comme jouer à cache-cache avec un aveugle dans une maison en feu. Il a réussi à esquiver les poursuites avec une agilité qui ferait pâlir un chat (ou un chatte ?) sur un toit brûlant.
En fin de compte, Netanyahu n'est pas qu'un politicien ; c'est une leçon de survie politique, un exemple vivant de comment naviguer dans les eaux troubles du pouvoir en faisant croire à tous que vous êtes le seul à avoir le gilet de sauvetage. Et pendant que le monde regarde, horrifié ou fasciné, il continue à écrire son histoire avec le sang et l'encre de la propagande.
La stratégie militaire : quand le chaos devient un art
En 2024, Netanyahu n’a pas simplement géré des crises. Non, il les a transformées en véritables chefs-d'œuvre de la manipulation politique. Les hauts dirigeants du Hamas et du Hezbollah ? Disparus, effacés de l'histoire, comme s'ils n'avaient jamais existé. Le président du Hamas, en visite en Iran, a été éliminé dans son propre sanctuaire, probablement par un missile de drone furtif américain, largué depuis un avion militaire au-dessus de l'Azerbaïdjan - parce que bien sûr, pourquoi se salir les mains quand on peut faire appel à ses amis pour le sale boulot ?
Le plateau du Golan, officiellement syrien mais conquis de facto, est devenu une nouvelle zone tampon élargie, une annexion déguisée en défense nationale. Et tout cela sans même avoir besoin de tirer un coup de feu, parce que la diplomatie, c'est tellement plus élégant quand elle est accompagnée de menaces voilées et de cartes géopolitiques redessinées à votre avantage, mais aussi de mots comme Pogrom, risque nucléaire, viol, décapitation, haine, terrorisme, etc.
Et maintenant, ce territoire nouvellement acquis semble être le tremplin parfait pour encercler le sud du Liban, dont les jours sont peut-être comptés en mois avant que Netanyahu ne décide de l'annexer aussi. Que feront alors les habitants de Damas et Beyrouth ? Ils verront Gaza leur être offerte, avec un gentil petit mot leur suggérant de quitter les lieux, car ils seraient désormais liés à un "nouveau Hamas" local ou régional, aussi instrumentalisé par la stratégie sioniste que le précédent.
Ainsi, la politique de Netanyahu en 2024 n'est pas seulement cynique, elle est une leçon magistrale de comment transformer la guerre en opportunité, la sécurité en annexion, et les ennemis en excuses pour étendre son empire.
Bravo, vraiment, pour ce spectacle de la politique internationale où chaque geste est calculé pour maximiser le contrôle, minimiser la résistance, et faire semblant que tout est pour le bien commun.
Ah, Gaza, la joyeuse station balnéaire de l'apocalypse ! Une telle merveille de désolation qu'Hollywood pourrait en être jaloux. Les bombardements ? Ils ont fait de cet endroit une sorte de "Mad Max" en direct, mais sans les voitures customisées ni le charisme de Mel Gibson. On y trouve plutôt un documentaire d'horreur en direct, en 4K, et sans happy end à l'horizon.
Les images qui circulent sont du genre à te faire perdre le sourire même si tu venais de gagner au loto : des chiens et des chats qui font un festin sur ce qui reste de la dignité humaine dans les décombres ; des bébés et des enfants qui semblent avoir été passés à la moulinette faute de médicaments, ou simplement morts de faim, mais bon, qui compte les calories quand on survit dans un tel chaos ? Les corps sont tellement en pièces que le puzzle ne sera jamais recomposé, rendant le décompte des morts aussi précis que de compter les grains de sable d'une plage après une tempête (50.000 décès directs ou 500.000 victimes supplémentaires des séquelles du ghetto à ciel ouvert ? Qui sait ?)
Et puis, le choc moral, ça a une date de péremption, surtout quand ça commence à déranger les stratégies diplomatiques et médiatiques. Alors, les gardiens du temple de la bonne conscience, ceux qui se drapent dans la bannière de la dissidence, viennent jouer les pompiers de l'indignation. Ils s'empressent de rappeler à tout le monde de ne pas verser dans la haine, ou pire, de ne pas se faire taxer d'antisémitisme. La technique suprême pour que tout le monde ferme sa grande bouche, y compris les mieux informés qui pourraient poser des questions gênantes. C'est l'autocensure à son meilleur, un véritable chef-d'œuvre de stratégie sociale où tout le monde apprend à regarder ailleurs, ou à ne plus regarder du tout. Finalement, comme dans la fable du héron … ils feront festin des petitesses, qu’on leur propose comme festin, et qu’ils nous offrent à longueur d’antenne ? Vous voulez un dessin ? À force de regarder par terre, comme une autruche, on fait le trottoir ?
Alors, Gaza ? C'est le spectacle de la désolation moderne, où l'humour noir n'est pas un choix, mais une nécessité pour ne pas perdre la tête.
Bravo à tous ceux qui en parlent avec une telle retenue que ça en devient presque comique.
“La communauté internationale est préoccupée.”
Ah, ce doux refrain, chanté à chaque tragédie mondiale pour bercer les esprits et endormir les consciences. Traduction : on va organiser quelques sommets inutiles, signer des déclarations communes au ton volontairement vaporeux, puis retourner tranquillement à nos affaires. Après tout, il n’y a pas que Gaza, nous disent les bien-pensants. Il paraît qu’il y a d’autres génocides en cours – du moins, c’est ce que susurrent certains trolls sur les réseaux sociaux. Mais attention, ces mêmes trolls se gardent bien de citer des exemples précis. Leur mission ? Dissuader les rares braves qui osent s’indigner en leur faisant comprendre qu’ils sont dans le collimateur de la police de la pensée. “Vous défendez Gaza ? Vous devez être un antisémite camouflé !”
Pendant ce temps, la partition de l’indignation calibrée est jouée à la perfection. Une maîtrise du solfège diplomatique qui force l’admiration : un soupçon de condamnation, une touche d’empathie, et surtout, pas une note dissonante qui pourrait fâcher les puissants. À nouveau seuls les Russes s’y risquent, au conseil de sécurité de l’ONU, les autres glissent des botes sans conséquences et disent des phrases sans y penser …
Mais pour résoudre les vrais problèmes ? Zéro efficacité. Peut-être que ça ne dérange pas, au fond. Peut-être que la “communauté internationale”, cette entité brumeuse et insaisissable, n’est pas si préoccupée que ça. Ou peut-être, plus simplement, qu’elle est paralysée face à la réalité : un régime en Israël qui semble immunisé contre toute sanction, toute critique, grâce à une redoutable carte maîtresse, la doctrine Samson. Que pourront faire les BRICS, pour changer cette donne implacable ?
Pendant ce temps, Netanyahu avance ses pions.
Tel un chirurgien opérant avec une précision macabre, Israël poursuit méthodiquement son œuvre. Chaque bombardement, chaque massacre, chaque opération “chirurgicale” est exécuté avec un professionnalisme glaçant. Des quartiers entiers rasés, des familles enterrées vivantes sous les décombres, des enfants mourant de faim ou amputés à vif – autant de scènes dignes d’un film d’horreur, mais qui, étrangement, ne parviennent pas à provoquer autre chose qu’un haussement de sourcils collectif.
Et les enquêtes internationales ?
Habituellement, quand un événement fait trembler la planète, les enquêtes internationales sortent leurs conclusions comme des lapins d'un chapeau. Le 11 septembre ? Résolu en un battement de cils, car un passeport a été retrouvé intact et que toutes les n’enquêtes impliquant le Mossad ont été négligées.
Nordstream ? Déjà presque élucidé avant que les bulles d'air ne soient dissipées. Crocus ? Enquête pliée et rangée avant même que le monde n'ait eu le temps de demander "qui, quoi, où ?". Mais là, pour le 7 octobre ? Crickets, silence total.
Voyez-vous, le 7 octobre, ce n'est pas une affaire d'explications officielles, c'est plutôt un feuilleton de complots et de mystères sans fin. Des récits si embrouillés qu'ils feraient passer un film de James Bond pour un documentaire. Et puis, il y a ces charniers, laissés généreusement par l'armée israélienne dans son sillage, comme des miettes de pain pour les oiseaux. Ou ces images de chars se baladant sur des prisonniers encore vivants, attachés dans la poussière, une scène de guerre qui serait presque poétique si elle n'était pas si barbare.
Et quoi de neuf avec les milliers de prisonniers palestiniens ? Des récits de tortures et de viols qui s'empilent comme des archives oubliées dans un sous-sol moisi, mais personne ne semble y prêter attention. C'est le silence absolu. Une enquête qui avance avec la célérité d'un escargot sous Valium, tellement lente qu'on pourrait presque soupçonner qu'il y a quelque chose à cacher. Mais après tout, pourquoi se presser ?
Les morts ne se plaignent pas, et les vivants sont trop occupés à survivre pour réclamer justice.
Bizarre, non ?
C’est à croire qu’on ne veut pas savoir. Trop gênant, trop compliqué, trop risqué pour l’équilibre délicat des relations internationales. Alors, on détourne les yeux. On noie l’information sous une avalanche d’autres nouvelles. Et surtout, on compte sur la lassitude générale : après tout, qui a encore le temps ou l’énergie de s’intéresser à Gaza quand Noël approche, que les soldes d’hiver commencent, et que les matchs de foot monopolisent les écrans ?
Dans ce ballet cynique, tout le monde joue son rôle à la perfection. Les puissants restent puissants, les oppresseurs continuent à opprimer, et la communauté internationale reste “préoccupée”. Jusqu’à la prochaine catastrophe, où le même refrain sera joué, encore et encore.
Mais tout cela n’est pas juste une série de coïncidences malheureuses. Non, c’est bien orchestré. Netanyahu et ses soutiens occidentaux ne font pas seulement de la politique : ils écrivent un chapitre d’un récit eschatologique.
La destruction de Gaza, l’indifférence des puissants, tout cela sert un dessein plus vaste. Vous voyez, dans ce grand jeu, Gaza n’est pas une tragédie. C’est un levier, un pion sacrifiable sur l’échiquier d’un ordre mondial en mutation.
Alors, que fait-on ? Eh bien, on continue à dire qu’on est “préoccupé”, bien sûr. Parce qu’au fond, ce n’est pas qu’on ne sait pas quoi faire. C’est juste qu’on n’en a pas envie ou plutôt que cela sert parfaitement les plans des uns et des autres.
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Les États-Unis et la France : Champions toutes catégories de l’indignation hypocrite
Les États-Unis : le pragmatisme cynique érigé en système.
Les Américains, toujours fidèles à leur rôle de gendarmes du monde, jouent une partition classique : d’un côté, des déclarations indignées sur la situation humanitaire à Gaza, et de l’autre, un pont aérien d’armements sophistiqués et quelques milliards de dollars envoyés directement à Israël. Mais attention, ne confondons pas : ces larmes de crocodile ne sont pas gratuites. Elles servent à humaniser un discours stratégique qui, en coulisses, se résume à une simple équation : soutenir Israël coûte moins cher que de gérer un Moyen-Orient complètement hors de contrôle.
Et ce fameux “droit à la défense”, on en parle ? Défendre quoi, exactement ? Des gratte-ciels contre des pierres ? Des F-35 contre des lance-roquettes artisanaux ?
Peu importe, tout est dans la narration. Et qui, mieux que les États-Unis, sait vendre une guerre enrobée d’une rhétorique héroïque ? Entre le chaos méthodique de Gaza et la chute programmée du Hezbollah et de Bachar el-Assad, les “faucons” américains cochent toutes leurs cases. Ces deux objectifs étaient d’ailleurs des rêves humides du Pentagone depuis 2001.
Ne nous voilons pas la face, le soutien à Israël, c'est comme une couverture en cashmere pour l'hégémonie américaine – confortable, mais surtout, ça fait chic. Ce n'est pas qu'une histoire de solidarité entre alliés ; c'est une question de garder le dollar en haut de l'affiche, comme le roi incontesté de la monnaie mondiale, mais aussi de là pensée et d’une certaine idée de la liberté (y compris de changer de genre tout frais payés à 12 ans). Et avec le dollar, toute la panoplie du capitalisme sauvage, où le mot "régulation" est aussi bienvenu qu'un invité qui arrive sans alcool à une fête.
Mais ce n'est pas tout, il y a aussi une couche idéologique, parce que pourquoi se priver ? Les États-Unis, dans leur grande générosité, ne se contentent pas de vendre des armes ou des F-35. Non, ils exportent aussi leur culture comme un blockbuster hollywoodien : "Les valeurs universelles, c'est notre spécialité, et on vous les offre, que vous le vouliez ou non !" Entre le mélange des genres, littéralement, avec le soutien au militantisme LGBTQ+ qui brouille les frontières biologiques, et le fameux prosélytisme culturel, on pourrait dire que les Américains jouent à la colonisation 2.0 – mais cette fois, avec des arcs-en-ciel et des symboles du dollar. Souvenez vous des drapeaux à Erevan des le départ des troupes Russes et l’arrivée de US Aid de Samantha P.
Et pendant que le monde s'émerveille ou s'indigne, le véritable moteur tourne à plein régime : l'hégémonie économique et culturelle.
Que feront Trump, Musk et Kennedy d’un héritage aussi maudit, qui sera défendu à mort par les marécages de Washington, d’Hollywood et de Wall Street, mais aussi du Pentagon, de la NSA et du FBI sans oublier la CIA, puis que penser de la silicon valley et autres haut lieu de ce dévoiement de l’humanité par l’usure, la pornographie, l’illettrisme et les injections mystérieuses ?
Le CHOC QUI ARRIVE SERA TERRIBLE ET AURA DES PROPORTIONS BIBLIQUES !
Parce que, soyons réalistes, pourquoi se battre pour des territoires quand on peut contrôler les esprits, les portefeuilles, et pourquoi pas, les identités ?
Tout ça avec une telle efficacité cynique que même Machiavel applaudirait, en se demandant s'il n'aurait pas dû écrire un chapitre de plus sur l'exportation de la culture comme arme de domination massive. (Sans oublier les injections et leurs corollaires … les épidémies … ce qui ramène au biolabs, au gain de fonctions, et finalement aux mêmes)
Apparté
Regardez un peu la vitesse à laquelle ces anciens "bad boys" de Syrie (je n’ose plus trop parler de terroristes coupeurs de têtes … ils ont maintenant des visas diplomatiques et ne sont plus affichés comme « most wanted » mais comme héros de la liberté), ceux qui ont fait tomber Assad avec un « petit » coup de main de la Turquie, d'Israël, des USA et de la France, se sont transformés en gentlemen de la haute société. Hier encore, ils portaient des babouches et des turbans, et hop, aujourd'hui, ils sont en costumes sur mesure avec des chaussures vernies si brillantes que vous pourriez y voir votre reflet et réaliser combien la politique est un jeu sale. Grace à eux, tout le monde, parmi les résistants à l’hégémonie dollar, aux pouvoirs grandissants de Macron (en binôme) et du régime de Tel Aviv, bref aux adorateurs du diable ou à ce qui y ressemble, se méfient des uns les autres, car ils pensent qu’il y a des traîtres au sein de leur axe, déjà bancale par construction. Bref … un tel épisode divise avec une efficacité redoutable, c’est le second tranchant de l’épisode Syrien. Imaginez ce qui se passe dans les têtes à Téhéran, il ne vaut mieux pas, ça doit ressembler à un ouragan. C’est pourquoi les terroristes sont maintenus en vie, pour les plus charismatiques. Ils peuvent encore servir, et ils méritent bien une récompense pour de tels services ou sévices rendus.
Et après ? Eh bien, après, on peut s'attendre à ce qu'ils organisent des galas de charité pour lever des fonds pour la paix et la démocratie. On les verra peut-être même à Davos, sirotant du champagne, discutant des dernières tendances en matière de "gestion post-conflit" et se vantant de leurs exploits passés comme s'il s'agissait d'une partie de Monopoly particulièrement réussie. Rappelez ce sont les terroristes modères que Fabius voulait que nous soutenions, et nous l’avons fait !
Ensuite, pourquoi ne pas devenir des consultants en sécurité internationale, offrant leurs "compétences uniques" pour un prix modique à quiconque voudrait renverser un autre dictateur ou deux ? Ou encore, peut-être qu'ils se reconvertiront dans la mode, lançant une ligne de vêtements "Ex-Terrorist Chic", où les turbans sont remplacés par des cravates de soie et les babouches par des richelieus de luxe. Ils auront un concurrent sérieux avec Zelenski si il survit à ses excès de poudre.
Et finalement, après tout ça, ils pourraient bien se retrouver à écrire des livres de développement personnel, expliquant comment passer de la clandestinité à la haute finance en un temps record, avec des titres comme "De la Grotte au Gala : Mes Mémoires d'un Rebelle Réhabilité". Ah, la vie est une comédie, surtout quand la politique s'en mêle.
La France : le maître du “en même temps.”
Ah, la France ! Toujours là pour ajouter une touche de lyrisme à l’hypocrisie. Emmanuel Macron, ce prodige de l’équilibrisme verbal, est capable de déplorer la “tragédie humanitaire” à Gaza tout en assurant Netanyahu de notre “soutien indéfectible”. C’est une performance qui frôle le génie. Imaginez un jongleur lançant des bombes d’un côté et des bouquets de fleurs de l’autre. Oui, c’est contradictoire, mais qui en France oserait relever l’incohérence ?
Et que dire de la mise en scène magistrale des fausses disputes publiques et des vraies accolades privées ? On feint la distance tout en multipliant les gestes d’amitié derrière les caméras. On critique à voix basse les “excès” d’Israël tout en envoyant discrètement du matériel militaire et en verrouillant les votes européens pour bloquer toute résolution contraignante.
Le summum de cette stratégie se trouve peut-être dans la composition du gouvernement Bayrou, entièrement peuplé d’amis d’Israël placés à des postes clefs. Mais là où les Américains sont motivés par l’économie et la géopolitique, la France semble animée par un moteur plus trouble, presque mystique : l’eschatologie.
L’eschatologie française : Macron et la danse apocalyptique. (Ça n’a pas commencé avec Macron, ni avec Mitterrand, les racines remontent a des temps très anciens, bien avant la Révolution Française et les décapitations)
Contrairement à l’approche froide et calculée des Américains, Macron s’inscrit dans une vision quasi prophétique. Ce n’est ni le capitalisme, ni la culture, ni le territoire qui le motivent, mais une obsession pour le rôle de la France, ou plutôt de lui et son binôme, dans une fin des temps à venir. Dans cette optique, Israël n’est pas simplement un allié stratégique, mais une pièce maîtresse dans un puzzle cosmique. Macron, comme le l’expliquerai encore et encore, se positionne comme l’architecte d’un nouvel ordre spirituel, où la France et Israël se tiendraient main dans la main au sommet de la pyramide mondiale, puis il parachèverait son destin en transformant toute la Terre en Enfer, pas simplement Gaza, qui n’en est qu’un modèle d’antichambre ?
Alors que les bombes pleuvent sur Gaza, que les corps s’empilent, et que les médias français rivalisent de créativité pour minimiser l’horreur, Macron et son gouvernement s’affairent. Pas pour résoudre la crise, mais pour s’assurer que la France reste dans le bon camp de l’histoire – ou plutôt, de l’après-histoire. Une danse délicate, presque chorégraphiée, où les mots “justice” et “dignité” sont murmurés comme des incantations, tandis que l’on continue d’armer le bras de ceux qui bombardent.
Au final ?
Les États-Unis et la France jouent chacun leur rôle, mais la pièce reste la même : un théâtre d’ombres où l’humanisme affiché n’est qu’un masque. L’un agit pour préserver sa suprématie mondiale, l’autre pour accomplir une vision mystique de l’histoire. Et pendant ce temps, Gaza brûle. Mais après tout, ce n’est qu’un décor de fond.
La vraie question, celle qui semble les animer, est : dans quel état sera le monde après l’Apocalypse ?
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Gaza : Un laboratoire d’indifférence humaine
Mais le plus fascinant dans tout cela, c’est que Gaza n’est pas seulement une tragédie. C’est un laboratoire. Un test grandeur nature pour mesurer jusqu’où l’indifférence humaine peut aller.
Gaza est ce que je décris souvent comme le lieu d’assassinat de l’Humanité en mondovision.
Des bébés meurent de faim ? Pas grave, il suffit de détourner les yeux. Des familles entières sont enterrées sous les gravats ? Changez de chaîne. Gaza, c’est un peu comme une série Netflix : choquante au début, mais rapidement reléguée dans un coin de notre esprit, car trop lourde à supporter. Combien ont encore le courage d’en parler, ça n’intéresse plus personne et ça voue ceux qui en parlent aux gémonies les plus odieuses et aux gardes à vues les plus brutales.
L’horreur comme routine : la banalisation du désastre à Gaza
Les images de destruction à Gaza ? Ah, elles sont partout, mais qui les regarde encore ? Les cadavres sous les gravats, les enfants mutilés, les quartiers entiers réduits à des cratères fumants… Tout cela finit par se fondre dans une sorte de bruit visuel de fond. Après tout, l’horreur répétée devient une routine, et une routine, c’est ennuyeux. On la regarde, on clique sur “J’aime” ou “Triste” sur les réseaux sociaux, et on passe à la vidéo suivante. Ça fait penser aux images morbides sur les paquets de cigarettes, après quelques paquets, personne n’y prête attention, au contraire ?
Et pendant ce temps, la communauté internationale joue sa partition de cynisme orchestré. Israël peut agir comme bon lui semble, car qui osera vraiment lever le petit doigt ? La communauté internationale se contente de balancer des phrases creuses : “Nous sommes préoccupés”, “Nous appelons à la retenue”, et bien sûr, le classique, “Une solution à deux États reste la meilleure voie.” En résumé : du vent.
La lâcheté institutionnalisée des grandes instances internationales, livrées à elles mêmes face à des attaques d’une sournoiserie et violence inouïes des complices du régime génocidaire !
Prenons la Cour Internationale de Justice (CIJ) et la Cour Pénale Internationale (CPI). Ces institutions, censées être les gardiennes de la justice mondiale, sont devenues des tigres de papier, paralysées par la peur de contrarier les mauvaises personnes. Elles savent qu’elles marchent sur des braises : oser critiquer Israël, ou même enquêter sérieusement, c’est risquer des représailles non seulement politiques mais aussi personnelles.
Le procureur en chef de la CPI, Karim Khan, en est un exemple parfait. Dès qu’il montre la moindre velléité de tenir Israël pour responsable, il devient la cible d’accusations soigneusement orchestrées. On lui prête des comportements douteux, on fouille dans sa vie privée, et, bien sûr, on l’accuse d’antisémitisme – l’arme rhétorique ultime pour discréditer n’importe qui en Occident. Le message est clair : touchez à Israël, et on détruira votre carrière, votre réputation, et pourquoi pas votre vie. Ça n’a évidemment rien à voir avec de l’antisémitisme, mais peu importe, qui osera défendre quelqu’un affublé de cette étiquette par les médias ou les facts chechers ? En plus ce défendre, c’est donner encore plus de visibilité à l’opprobre et d’opportunités d’être sali, il faut donc avancer sans faillir, face à de telles instrumentalisations ignobles d’une histoire, que les Russes souhaitent revisiter avec les archives Nazis qu’ils ont préservées.
Même au sein de ces institutions, la peur règne. Les membres de la CIJ savent que prendre une position publique qui déplaît peut leur coûter cher : promotions bloquées, menaces de mort, et ostracisme dans les cercles diplomatiques. Qui voudrait risquer ça pour une cause déjà perdue d’avance ?
La stratégie du laisser-faire : un cynisme bien rodé
Et pourtant, tout le monde sait ce qui se passe. Les preuves s’empilent, les images circulent, les témoignages affluent. Mais rien ne bouge.
Pourquoi ? Parce que l’immobilisme est une stratégie. Laisser Israël agir sans entrave permet de maintenir un équilibre géopolitique qui arrange tout le monde. Les puissances occidentales peuvent continuer à parler de “paix” tout en récoltant les dividendes de leurs alliances stratégiques.
Et soyons honnêtes : qui, parmi les grandes puissances, veut vraiment voir une enquête internationale sérieuse sur les crimes de guerre à Gaza ? Personne, sauf les Russes mais ils ont également des enquêtes plus prioritaires, dont celle sur les Biolabs militaires US en Ukraine, et Nordstream, et Ceocus, et les assassinats terroristes... et le sort de leur prisonniers de guerre en Ukraine, etc.
À part les Russes (et ne pas oublier les Chinois), personne ne veut bouger, pas parce qu’ils ne croient pas à la justice, mais parce que la justice, lorsqu’elle est appliquée équitablement, devient dangereuse, également pour eux. Mieux vaut la maintenir dans le domaine de l’abstrait, un idéal inaccessible que l’on peut invoquer à loisir sans jamais le concrétiser.
Un monde complice
En fin de compte, ce n’est pas seulement la communauté internationale qui est cynique. C’est le monde entier. Nous regardons, nous savons, et nous ne faisons rien. Parce qu’agir exigerait un courage que peu possèdent. Parce que dénoncer Israël, c’est risquer d’être accusé de haine, d’antisémitisme, ou simplement d’être catalogué comme un agitateur. Alors, on se tait. On se contente de soupirer, de partager un article, et de passer à autre chose.
Et Gaza continue de brûler, méthodiquement, implacablement. Mais à quoi bon s’indigner ? La routine est bien huilée, et personne ne semble pressé de la briser. Après tout, l’indifférence, c’est tellement plus confortable.
Netanyahu : Un stratège ou un prophète (un maléfique comme je les appelle quand ils sont dans le camp du mal) ?
Et au milieu de tout ça, Netanyahu triomphe. Non seulement il agit sans opposition réelle, mais il parvient aussi à détourner l’attention de ses propres affaires judiciaires et de ses scandales internes. Gaza n’est pas seulement un champ de bataille pour lui : c’est une scène, un théâtre où il joue le rôle du stratège impitoyable, sous les applaudissements discrets mais enthousiastes de ses alliés.
Mais ce n’est pas tout. Je pense que ses actions dépassent la simple politique. Elles semblent s’inscrire dans un récit plus grand, presque prophétique. Une entreprise eschatologique où Israël joue son rôle de “nation élue”, et où chaque bombe larguée, chaque bâtiment détruit, devient un pas de plus vers une confrontation finale, un nouvel ordre mondial. Netanyahu lui même l’affirme régulièrement en public et en privé, et que peut il dire lorsqu’il est en communication « secrète » avec Macron ?
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Quitte à faire encore plus grincer les dents et peut être si ce texte est lu provoquer une réaction salvatrice, un électrochoc, je continue sur un ton cynique empreint d’humour noir. Ça ne m’amuse pas, mais que faire d’autre que de dire et d’écrire où en est le Monde …
Une leçon de Netanyahu pour l'Iran : Quand l'histoire bégaie (et se moque). Après le Hamas, après le Hezbollah, après le régime Assad, voilà que l'Iran se retrouve avec un régime des mollahs qui vieillit comme du bon vin... ou plutôt comme du lait caillé (j’aurai voulu parler de miel … mais non décidément ils n’y comprennent rien). Un isolement qui s'aggrave comme une maladie chronique et la décapitation de ses élites, un peu comme si on coupait les têtes de l'hydre mais qu'il n'y avait plus de têtes qui repoussent. Un président, un ministre des affaires étrangères, une flopée de généraux clefs - tous partis rejoindre le paradis des martyrs. Et puis, il y a ces savants et diplomates, assassinés ou morts dans des circonstances qui sentent plus le Mossad que l'accident.
Netanyahu semble maintenant dire aux mollahs : "Regardez bien, après ça, on passe à la version 2.0 de la révolution islamique, sans les leaders, les cerveaux et les missiles.
Qui savait que la vraie guerre moderne se gagnait à coups de drones (chasseurs tueurs !) et de cœurs qui lâchent dans l'hélicoptère d’un Président qui gêne ?" L'Iran, autrefois le grand méchant de la région, pourrait en devenir la risée internationale, si ils ne se lèvent pas prestement, avant le coup de grâce finale qui montrera qu’à force de pavoiser on en oublie l’essentiel, que c’est un monde brutal où gagne celui qui n’hésite pas à mettre tous les moyens en œuvre pour la fin à laquelle il aspire. Que veulent les Mollahs, dans un pays où même le nuage de Tchernobyl aurait eu plus de chance de survivre que ses dirigeants ou leurs invités de marque.
Ainsi, Netanyahu donne une leçon magistrale de géopolitique avec une méthode toute simple : éliminer les problèmes avant qu'ils ne s'assoient à la table des négociations. Après tout, pourquoi se fatiguer avec la diplomatie quand une bonne élimination ciblée fait l'affaire ?
L’Iran, ce « champion de la résistance » autoproclamé face à Israël, semble aujourd’hui pris au piège d’une partie de poker qu’il n’aurait jamais dû entamer. Mais avait-il le choix ? Après tout, dans un monde où chaque acteur joue pour sa survie, rester passif, c’est mourir en lâche. Alors Téhéran a choisi de jouer le rôle du brave – avec l’espoir, peut-être naïf, de se transformer en héros et de créer des vocations. Mais comme on voit en Syrie, c’est l’exact inverse qui se passe, pour le moment en tout cas. Quand le ministre des affaires étrangères iranien explique que la Syrie devra rembourser ses dettes à l’Iran, je ne sais pas si il imagine les rires de l’autre côté de la frontière ? C’est de la déconnection du réel ?
En effet, la géopolitique ne récompense pas les idéaux. Elle est impitoyable, surtout lorsqu’on affronte des adversaires comme Netanyahu, soutenu par une armée d’alliés occidentaux. La leçon est claire : pour survivre dans ce jeu, il faut soit une main gagnante dès le départ, soit la sagesse de savoir plier avant que la table ne s’effondre sous vos pieds, soit utiliser des moyens inavouables (mais la sorcellerie ne suffira pas ? Face à des adeptes des Biolabs et de l’ingénierie climatique, ou de l’IA cannibale). Mais voilà, l’Iran persiste, fidèle à son obstination légendaire et convaincu qu’il peut compter sur ses “alliés stratégiques” comme la Russie et la Chine. Combien de Pays et de régimes ont succombé avec de telles certitudes ?
La Russie et la Chine : Alliés ou spectateurs ?
Mais peut-on vraiment parler d’alliés ? La Russie est engluée dans sa propre guerre de périphérie avec l’Ukraine de Zelenski (et tout l’Otan élargi) ; des guerres civiles en sommeil ou artificiellement concoctées comme en Géorgie et pourquoi pas à nouveau au Kazakhstan et ailleurs dans cette région, dont l’Arménie. Que dire également de la situation en Serbie, en Moldavie et également en Roumanie, qui peuvent dégénérer et créer de nouvelles poudrières ajoutant de l’explosivité à la poudrière mondiale ?
Pendant ce temps, la Chine, bien qu’intéressée par le pétrole iranien, agit comme un spectateur prudent, préférant observer plutôt que s’engager dans des querelles qui pourraient compromettre ses propres ambitions globales. Pour l’instant la Chine ne peut se projeter loin de ses frontières et observe l’évolution dans sa région, mais également la guerre commerciale et technologique avec les américains. La guerre hybride actuelle, frappe partout, y compris le spirituel.
La situation est encore plus précaire lorsque l’on regarde la déconnexion stratégique entre Téhéran et Moscou. Les bases maritimes russes en Syrie, autrefois reliées par un corridor terrestre via l’Irak, se retrouvent aujourd’hui isolées. La solution ? Peut-être un pont aérien. Mais même cela ne suffira pas à combler les carences logistiques d’un Iran de plus en plus affaibli. Les avions Russes pourront ils encore survoler le ciel syrien à destination de l’Iran. C’est toute la course diplomatique des Russes qui cherchent à préserver l’essentiel, mais c’est surtout une course de vitesse, car les ennemis de la Russie ne doivent pas être sous estimés, ils frappent où ça fait mal.
Un isolement régional croissant
Et les voisins ? L’Arabie saoudite, malgré des tentatives récentes de rapprochement, reste un rival historique qui pourrait rapidement retourner sa veste si l’instabilité s’intensifie à Téhéran. Mais qlors, quel avenir alors pour eux, si l’Iran tombe, ils seront les suivants. Ben Salman l’a forcément compris. Quant au Pakistan, son pragmatisme géopolitique et ses relations ambivalentes avec Israël et l’Arabie saoudite pourraient le pousser à abandonner un Iran en pleine déroute et devenu un poids et se replier sur lui même, comme une cocotte minute qui ne réalise pas qu’elle aussi va exploser de toutes parts.
Ainsi, L’Iran, déjà isolé sur la scène internationale, se retrouve maintenant encerclé dans sa propre région.
Ce que Raissi, avait réussi dans les pas de Soleimani, a été détruit en quelques semaines après sa mort plus que suspecte, et son successeur semble être une terrible erreur de casting ? Je suis complètement dérouté par l’incurie de l’Iran depuis quelques mois, c’est devenu un Pays sans repères visible et dont les crocs sont limés jusqu’à la gencive.
Les frontières terrestres ne sont plus des ponts mais des barrières. L’Irak, autrefois un allié stratégique, devient une ligne de fracture. Le Liban, avec un Hezbollah affaibli, ne peut plus jouer son rôle de bastion avancé. La Syrie est passé en 15 jours d’allié fidèle à ennemi irréductible, mais ça peut changer à nouveau, même si ça n’en prend pas le chemin.
Néanmoins, cette analyse je ne suis pas seul à le faire, et il apparaît clairement que tous ceux qui veulent échapper à l’hégémonie du dollar (et tout ce qui va avec) doivent sauver l’Iran.
Le temps est pluvieux sur Téhéran
Pour Téhéran, la tempête s’annonce longue et violente. Les alliés les plus fragiles s’éloignent ou disparaissent, les adversaires se rapprochent, et l’économie interne, déjà mal en point, ploie sous le poids des sanctions et des tensions sociales.
En permanence, une révolution de couleur peut éclater. Ainsi, que fera l’Iran face à cette accumulation de nuages sombres ? Peut-être qu’il continuera à brandir son étendard de “résistance”, convaincu que les dieux de la géopolitique finiront par le récompenser.
Mais il ne faut pas se voiler la face. Si le régime des mollahs ne trouve pas rapidement un moyen de briser cet isolement, le pire est à craindre. Les Brics apporteront des perspectives, mais à quelles échéances et quid du plan militaire. La Russie mettra t’elle sa puissance nucléaire au service de l’Iran, et est-ce simplement concevable ?
Finalement, cela rappelle ce dicton : « Quand le chaos frappe à votre porte, même vos voisins commencent à chercher des excuses pour ne pas ouvrir la leur ».
Pour approfondir
Le Hezbollah et la Syrie de Assad décapités : des milliards pour rien
Ah, le Hezbollah. La grande fierté de Téhéran, la pièce maîtresse de son échiquier au Liban. Aujourd’hui, c’est un roi sans tête. Tout cet argent, toutes ces vies sacrifiées pour quoi ? Une organisation qui lutte désormais pour sa survie dans un pays au bord de l’effondrement. Même les plus optimistes à Téhéran doivent commencer à se demander si cet investissement n’était pas un gouffre sans fond. Mais bon, dans les grandes manœuvres géopolitiques, il faut bien accepter quelques pertes, non ? Et alors que dire de ce qui vient de se passer en Syrie et que j’ai détaillé dans mes dernières lettres ici ?
Le Yémen : une autre brillante idée
Et parlons du Yémen, ce joyau stratégique. Enfin, joyau… Un champ de ruines où les Houthis, soutenus par l’Iran, se font méthodiquement bombarder jour après jour. Le pays est si exsangue qu’il ne peut offrir qu’un soutien symbolique à Téhéran. Mais au moins, l’Iran peut se consoler en sachant qu’il a réussi à mettre un autre clou dans le cercueil de son budget. Je suis cynique, mais que dire d’autres. J’ai l’impression que nous sommes à la veille de revivre l’écrasement de l’Irak de Saddam, le démantèlement de la Libye de Kadhafi ! Toujours les mêmes méthodes, et ça ne va pas s’arrêter au Yémen.
L’Irak : ami ou ennemi ?
L’Irak, ce pays qui ne sait toujours pas où est le nord – littéralement et politiquement. Les milices chiites soutenues par l’Iran ? Fragmentées, souvent corrompues, et parfois plus intéressées par leur propre survie que par la loyauté envers Téhéran. L’Iran a investi des années, des milliards, et d’innombrables ressources pour renforcer son influence en Irak, mais le résultat ressemble davantage à un château de cartes qu’à une forteresse imprenable. Finalement c’est partout pareil dans la région, c’est comme dans la dissidence en France, tellement morcelée et infiltrée qu’elle est inaudible et incapable de bouger les lignes ni de semer des graines pour faire naître le moindre mouvement solide et pérenne. Toutes les tentatives collectives tomberont sous le poids des mêmes contradictions et des mêmes infiltrations.
La Turquie : le partenaire à double face
Et puis, il y a la Turquie, cet allié supposé. Ankara joue à un jeu si peu subtil qu’il ressemble nettement à une trahison. Alors que l’Iran se débat, la Turquie lorgne l’Arménie et se rapproche discrètement d’Israël, brouillant encore un peu plus les cartes. Les mollahs doivent se demander ce qui est le plus douloureux : voir un allié tourner le dos ou constater que tout le monde semble désormais se servir de l’Iran comme d’un pion dans leurs propres jeux. L’Iran pourrait alors devenir un nouveau Gaza, une variable d’ajustement de l’humanité vers moins d’humanité !
Encerclement stratégique : bienvenue dans le piège
Pour les adversaires de l’Iran – Israël, les États-Unis, et depuis Macron, la France – le timing est parfait. Téhéran est encerclé, affaibli, et, soyons réalistes, à bout de souffle.
Je me suis trop longtemps voilé la face sur cette question, car on confond désir d’équilibre et réalité du rapport des forces.
L’économie iranienne est en lambeaux, le régime vacille sous les pressions internes et externes, et ses rares alliés font de leur mieux pour ne pas couler avec lui. Par ailleurs, le capitalisme continue à faire rêver et donc à empoisonner l’âme et le patriotisme des nouvelles générations, qui croit que làPaix est possible, que l’appétit d’Israël s’arrêtera si l’Iran baisse sa garde et abdique son rôle de chef de file de la résistance régionale. Car si tel était le cas, en quelques années, l’Iran sera dépecée et il n’en restera que des traces dans les livres d’histoire.
Tout est réuni pour transformer cette guerre d’usure en une leçon magistrale de démembrement géopolitique.
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Que peut faire l’Iran ?
Un scénario “à la syrienne ou à la Libyenne” : avec un twist ?
Rappelez vous des prédiction de Macron lors de la cérémonie de re ouverture de Notre Dame … il annonçait le bouleversement de Monde (le lendemain Damas était tombée au mais de Daesh renommé HTS)
Il n’y aura pas de différence, les iraniens risquent de découvrir que la communauté internationale, qui leur avait fait miroiter une vie meilleure, tournera le dos à ce pays qui sera à feu et à sang. Regardez ce qu’est devenue la triomphale Libye de Kadhafi ou la tolérante Syrie des Assad, même si elle emprisonnait durement les ennemis de l’intérieur et les traitres ou les criminels.
Mais au moins, Téhéran pourra se consoler en se disant qu’il est resté fidèle à ses principes. Après tout, mieux vaut tomber en martyr que d’espérer vivre en traître, n’est-ce pas ?
Reste à savoir si l’histoire retiendra cette bravoure ou si elle classera simplement l’Iran dans la catégorie des pays dont les peuples n’ont pas compris que leur avenir résidait dans le soutien d’un pouvoir brutal et imparfait, mais qui seul pouvait éviter le chaos puis l’oubli éternel.
L’eschatologie, ou le bonus prophétique de Netanyahu
Mais au-delà de ses victoires militaires et politiques, il y a une dimension prophétique dans l’ascension de Netanyahu.
Dans un monde de plus en plus polarisé, Israël semble jouer un rôle central, comme prévu dans certaines prophéties bibliques.
Est-il l’instrument du destin, ou simplement un acteur chanceux dans un récit qui le dépasse ? Vous connaissez ma position : il est l’héritier de lignées d’adorateurs du diable, de Khazars qui ont pris le monde en otage comme jamais, même quand les Bauer sont devenus Rotschilds (cf Rotes Schields … les boucliers rouges … donc les Khazars)
Les triomphes de Netanyahu évoquent l’idée troublante d’un ordre mondial en mutation dont la capitale sera selon les hypothèse, Jérusalem ou Astana, peut être même la capitale éthiopienne, mais je pense que ce sera Paris et que le 3e Temple est Notre Dame.
Netanyahu n’est qu’un Prince, un rouage, qui incarne cette dualité : à la fois artisan du chaos et serviteur d’un plan diabolique plus grand, dont le Chef trône à Paris !
Mais je crois que le plan divin est plus fort et brisera ces adorateurs du diable !
Et après ?
Pour l’instant, Netanyahu semble invincible. Mais si l’histoire nous enseigne quelque chose, c’est que les victoires terrestres, aussi spectaculaires soient-elles, sont souvent temporaires.
Reste à voir si Netanyahu pourra maintenir sa position, ou si ses succès actuels ne feront qu’annoncer une chute encore plus spectaculaire.
En attendant, laissons-lui son bronze bien mérité. Les numéros 2 et 1 arrivent bientôt, et croyez-moi, ils promettent un spectacle encore plus grandiose.
ENGAGEZ-VOUS
L’impact du “laisser aller” sur l’Humain peut-être immense, surtout si ce dont on alerte prospère sans vigilance et opposition ferme.
Cela risque d'être une année chaude 😈
Que médaillé de bronze le genocideur Netanyahu pour son chef d oeuvre au proche- Orient? Eh bien Bertrand, j ai hâte de connaitre la suite.