La France est elle, au sens propre, l’antre du diable ? Pourquoi la porte des enfers à Toulouse et Lucifer aux JO … et Macron antechrist officiel ?
Non Macron n’est pas un pantin au contraire … et c’est l’erreur de le sous estimer … il a détruit tous ceux qui l’ont osé … et vampirise les autres / échecs go poker ou roulette russe ! Apprendre ?
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Depuis des mois, sur les réseaux sociaux et dans la presse, les références aux jeux d’échecs, de go et de poker se multiplient pour expliciter ce qui se joue dans le Monde, entre une Russie qui serait un joueur d’échecs, la Chine qui serait un joueur de Go et les Etats-Unis qui seraient des joueurs de Poker.
Ceci semble simplificateur, et même caricatural, mais quand on se penche dessus, on se rend compte que les racines des civilisations reposent sur leurs religions (ou leur absence, ce qui est une religion), les contes racontés aux enfants et les jeux auxquels on les a fait jouer.
Très jeune j'ai eu la chance d'apprendre à jouer aux échecs ; j'étais plutôt doué car j’avais de la mémoire ET que je ne jouais pas dans la précipitation. Je regardais, j’imaginais et j’essayais de ressentir le jeu au point de réaliser que ce que m’apprenaient les échecs sur les rapports humains dépassait souvent la fiction qu’est la réalité ; ou en tout cas, cela me permettait de mieux percevoir les lignes de forces qui la créent. Je me disais que celui qui avait inventé le jeu avait une vision très claire des rapports humains.
Ainsi, les échecs sont le jeu d’un face à face musclé mais raffiné ; il ressemble beaucoup à l’art de la guerre militaire conventionnelle.
Plus tard, j'ai appris à jouer au jeu de Go, auquel il faut donner quelques minutes pour croire « y jouer » des heures, puis des années pour comprendre qu’on ne sait toujours pas y jouer. En effet, ce n’est pas un jeu, c’est une certaine vision des rapports humains, une philosophie ; c’est le jeu de la conquête pierre à pierre. (Quand la machine a battu l’homme, j’étais surpris, cela montrait à quel point l’intelligence artificielle apprenait vite et bien, trop bien, car elle apprenait déjà à apprendre seule ?).
Ainsi le go est le jeu de l’art qui précède la guerre ; c’est celui des prises de positions jusqu’à la confrontation, qui ramène aux échecs (sauf si on passe par celle du Poker).
Comme les échecs, dès le début, c’est passionnant, mais il faut y consacrer du temps de qualité, pour progresser.
Puis, j’ai été attiré tardivement par le Poker (après une expérience jeune, quand j’ai voulu m’essayer aux cartes et que mon père m’a donné une leçon restée gravée, dont j’ai retenue ceci : 1- on ne joue JAMAIS à un jeu d’argent si on ne sait pas tricher/contrôler avec ses émotions, 2- pour que le jeu de poker ait du sens il faut intéresser la partie ET 3- on ne joue pas avec de l’argent contre quelqu’un de bien plus riche que soi, sans plafonner la totalité de ce que chaque joueur peut jouer, à un niveau acceptable pour lui-même et TOUS les joueurs! Mon père m’avait « piqué » tout mon argent de poche, y compris futur, alors que j’avais de meilleures mains que lui ET que je le battais facilement aux Echecs et au Go) et c’est surtout sur internet, en regardant des vidéos, que j’ai commencé à apprécier ce jeu fascinant, qui m’a rappelé les films de cow-boys de mon enfance (une pile de dollars, des cartes cachées dans la manche et un gros colt, plus des amis armés dans la salle, du whisky, un piano et des femmes) et l’attitude américaine sur la scène internationale.
Ainsi le Poker est un jeu qui sort des conventions, car très peu est montré et pourtant tout peut être vu à qui sait observer et mémoriser ; c’est aussi un jeu dans lequel provoquer l’adversaire permet de mieux le jauger, car personne n’a le même jeu au départ et tout ce qui se passe impacte chacun différemment.
Pour conclure cette introduction, je rappelle qu’une partie de Poker ce sont 5 coups par donne, puis les donnes sont répétées jusqu’à ce qu’un seul joueur ait pris tous les jetons. C’est le jeu de l’hégémonie sans partage, la « triche » fait partie du jeu. Aux échecs, il est rare de faire plus de 50 coups pour emporter une partie et au Go, il faudra souvent plus de 150 coups par joueur pour arriver à un dénouement, qui ne devient clair que tardivement quand les niveaux des joueurs sont proches. Néanmoins, les 3 jeux permettent des rebondissements et des retournements de situation, surtout le Poker.
Ces 3 jeux ont surtout renforcé ma capacité d’appréhender avec plus d’acuité le Monde contemporain, son histoire (et même ses histoires) et les scénarios possibles de notre avenir, compte tenu des dynamiques et forces en présence, que ce soit en économie ou en politique et géopolitique.
Il y a manifestement un lien entre les cultures profondes de certains peuples et leurs jeux fétiches dans l’imaginaire collectif des grandes puissances contemporaines que sont la Russie (Echecs), la Chine (Go) et les Etats-Unis (Poker).
1- Le jeu des échecs se joue à 2, face à face, avec toutes les pièces visibles et placées de la même façon en début de partie. Ce jeu apprend à aiguiser notre sens tactique (espérer voir à 2-3 ou parfois 4-5 coups plus loin pour ce combat sans merci de 16 pièces contre 16, dans un espace limité à 64 cases blanches et noires sur lesquelles on pose les pièces).
Chaque joueur avance ses pièces vers l’adversaire -seuls les pions ne peuvent pas reculer- et cherche à obtenir son abandon, en prenant au fur et à mesure des positions fortes et en faisant jouer toutes ses pièces en soutien les unes des autres, pour affaiblir un adversaire qui a le même objectif et le même jeu.
Ce qui se passe sur l’échiquier est tout (la position de départ puis chaque coup impacte tous les suivants, tout est visible ; ce qui est caché n’est pas ce qui est, mais ce qui pourrait advenir).
Sa propre psychologie et celle de son adversaire comptent dans une faible proportion. Parfois, une pendule limite le temps de jeu de chaque joueur. Quand le temps restant devient rare, la psychologie et le caractère jouent, la réputation également, car la manière de jouer doit évoluer et s’adapter aux nouvelles conditions.
Ainsi, certains grands joueurs ont des coachs ; ils travaillent leur physique et leur mental, ils multiplient les parties avec des machines pour sans cesse progresser par l’expérience.
Néanmoins, la clef pour espérer gagner est le respect de l’adversaire ; on doit imaginer que chacun de ses coups, en réponse aux nôtres, sera le meilleur possible, et ainsi de suite.
Le jeu d’échecs implique de se concentrer pour protéger son Roi et attaquer et vaincre celui d’en face. Il s'agit de tuer pièce par pièce l'adversaire, si nécessaire.
Les rois ont leurs reines, tours, fous, ainsi que leurs cavaliers, moins contrôlables et aux mouvements peu intuitifs, sans oublier les pions.
Toutes les pièces peuvent prendre et être prises, avec une efficacité variable ; elles ne sont pas remplacées et ne peuvent revenir en jeu une fois sorties du jeu. Un bon joueur d'échecs connaît le sens du mot sacrifice utile, prise en passant, roque, blitz, aller à Dame, immobiliser une pièce ou dire Mat.
Aux échecs, on ne prend jamais le roi adverse, on lui annonce « échec » s’il peut s’en sortir et « mat » sinon… alors, le joueur « mat » abandonne.
Aux échecs, on peut reconnaître la défaite avant d’avoir perdu, c’est même une marque de respect pour le jeu et pour l’adversaire (le nul est possible, même si on est largement dominé, on parle de nul par répétition).
C’était historiquement la norme des guerres entre Pays, ne pas tuer les rois ou les chefs ou les présidents, mais les choses ont bien changé, avec le raffinement des assassinats ciblés et/ou sous faux nez, demandez à Kadhafi par exemple.
Pendant la guerre froide, Russie et Etats-Unis ont essayé de trouver en eux de grands champions d’échecs pour livrer des batailles épiques, dont la presse à gros tirage se faisait l’écho (la France, comme dans d’autres sports a régulièrement nationalisé les champions d’autres pays).
Alors que l’URSS était au sommet de sa force, un joueur américain a bouleversé la hiérarchie des échecs. Bobby Fischer était beaucoup plus fantasque que ses adversaires russes, qui dominaient le Monde sans partage, jusqu’à la légendaire partie de 1972, lors de laquelle le trouble-fête américain a battu le Grand Maitre International Boris Spassky. Cette défaite, cumulée avec celle de la conquête spatiale, aura un impact fort sur le moral des soviétiques. C’est aussi l’époque des missiles de Cuba puis de l’assassinat de JFK et le début de la crise pétrolière qui marque la fin des 30 glorieuses. Coïncidences !!!
Aujourd’hui, Poutine est souvent caractérisé comme un bon joueur d’échecs, mais aussi un grand Judoka (faire sienne la force de l’autre pour emporter le combat).
Dans une guerre conventionnelle, c’est en effet un avantage d’être bon joueur d’échecs, car on appréhende bien l’adversaire et on optimise l’utilisation de ressources limitées.
En Ukraine, c’est une guerre hybride et l’un au moins des camps ne respecte aucune règle, au vu et au su de tous (la Russie est seule -mais pas isolée, au contraire- et annonce mener une Opération Spéciale avec des objectifs annoncés, face à un consortium qui fait croire ne pas être partie prenante de « la partie », alors que les pays occidentaux ne cessent, en bande organisée, de ravitailler en équipements -dont lourds- et mercenaires le Régime de Kiev, tout en voilant la réalité avec les techniques de l’inversion accusatoire).
Ainsi, en Ukraine, mais aussi aux marges de la Russie (Géorgie, Kazakhstan, Finlande et Suède, etc.) les américains et leurs alliés aident un des protagonistes de façon illimitée, pour affaiblir la Russie militairement, économiquement et socialement. Les USA sont, semble-t-il, malgré leurs dénégations, derrière de nombreuses sanctions et spoliations, des sabotages, des vols, et certainement de la censure, des assassinats ciblés et de la corruption à grande échelle en vue de révolutions de couleur ici et là, mais toujours avec le but de renforcer leur hégémonie planétaire et donc d’éliminer un concurrent. C’est comme si les deux pays jouaient de nombreuses parties simultanées, mais les américains utilisaient de nombreux joueurs de paille.
Attendons de voir comment évoluent la ligne de front en Ukraine, mais dans cette partie de positions, il est de plus en plus clair que si Zelenski est une pièce maitresse, il n’est ni le roi, ni la reine du jeu et le peuple n’est qu’un ou quelques pions isolés et esseulés au milieu de l’échiquier.
Ceci n’est pas possible dans un jeu avec des règles (comme le sont les guerres conventionnelles, qui sont régies par des règles, des conventions et des lois, dont le sort des prisonniers de guerre, l’utilisation de certaines armes ou la pondération des combats en milieu urbain).
Cependant, dans la réalité, lorsque les américains sont impliqués, tout est possible, même Hiroshima et Nagasaki ou l’écrasement de la Corée du Nord au Napalm et bombes sales.
En face, les Russes ne cessent de rappeler leurs lignes rouges, mais rien ne change ; au contraire, la pression s’accroît, le risque de la confrontation directe et nucléaire s’accentue. Combien de temps les Russes résisteront-ils à tous les pièges tendus ?
Contrairement aux échecs, on ne peut que constater l’absence d’arbitres ou de garde-fous. Ainsi, les médias et institutions internationales ne jouent pas un rôle impartial ; ils sont au contraire tous des acteurs actifs et même proactifs dans cette guerre « mondiale ».
On peut d’ailleurs observer à quel point, du point de vue occidental, les règles qui sont imposées aux autres, ne sont jamais respectées de façon réciproque ; tout est le plus asymétrique possible pour créer un avantage et ainsi obtenir une victoire en « trichant ».
Dans le monde réel, les Etats-Unis veulent jouir d’une forme d’exceptionnalisme et regardent le Monde comme une colonie ; ils veulent jouer avec un roi et 15 dames, face à un autre roi (de pacotille ou d’opérette) et 15 pions, idem en géopolitique, économie, finance et médias.
L’autre problème, plus inattendu, dans les sociétés (aussi hiérarchisées que le sont les échecs), c’est quand un roi ne contrôle plus ou mal, ses pièces… que la Reine se prend pour un roi, qu’un pion devient une reine, que les fous n’en font plus qu’à leur tête, éventuellement en complicité avec des cavaliers, alors rien ne va plus...
Ça peut arriver avec les débutants (des jeunes démocraties ou des Young Leaders nommés sans expérience), comme ça arrive dans les pays dont les contre-pouvoirs et les processus électoraux sont viciés ou corrompues. Nouveauté également, des pièces qui n’acceptent plus d’être à leur place ; c’est l’image des genres mais aussi la guerre des sexes et des « races » au sein de la même équipe, ou entre sous-factions rivales. On pourrait imaginer l’impact du wokisme sur un échiquier et les conséquences sur la suite du jeu.
On peut aussi noter qu’une série à succès de Netflix a défendu, de façon très romancée, l’idée que les échecs n’étaient pas un jeu dominé par les hommes, mais que des femmes pouvaient être de grandes championnes. Cette série a eu le mérite de relancer l’engouement pour les échecs partout où elle a été vue.
Tout est bon pour faire avancer un agenda woke dans nos sociétés, surtout les mensonges du cinéma, puis des livres d’histoire rédigés par l’Intelligence Artificielle de Google ou celle de Microsoft.
2- Le jeu de Go, se joue également à 2, mais aucune des pierres n’est positionnée sur le go ban en début de partie, c’est le vide ; il va falloir conquérir de l’espace pour soi et empêcher que l’adversaire y parvienne trop. Les pierres ne sont pas posées sur des cases, elles sont posées sur des intersections, y compris au bord du jeu.
Les variantes de déroulements de parties sont plus nombreuses ; le début est souvent assez standardisé et la première phase dépend beaucoup du caractère des joueurs et de leur ambition (se développer soi-même (rassurant et apaisant) ou empêcher le développement de l’autre (provoquant et fatigant).
Il en est ainsi de toute stratégie militaire ou économique dans la vie réelle. Devenir très fort à un endroit particulier puis s’étendre à partir de là ; ou se positionner un peu partout et ensuite créer des liens pour éviter d’être isolé zone par zone.
Le sens stratégique est primordial, l'espace de jeu est si grand et les possibilités si nombreuses (19x19 cases contre 8x8 aux échecs) qu'on ne peut qu'avoir le sentiment de ce qui pourrait se passer ; avec le temps cela s'aiguise.
Ainsi, l'idée n'est pas de prendre ou de tuer les pièces de l’adversaire ; l'enjeu, c'est de solidement contrôler l’espace (le Monde). Ainsi, il faut avoir des « bases solides » (zones de vie), régulièrement réparties et idéalement liées entre elles, tout en empêchant l’adversaire d’en faire autant (contrôler plus d'espace que l'adversaire, pas vraiment d'affrontement, plutôt un "étouffement").
Un bon joueur de Go est avant tout un philosophe, un intuitif ; il sait ressentir son adversaire et s'appuyer sur lui (ou sur les marges du jeu) pour emporter la partie.
Quand on observe le développement international de la Chine avec un Empire du Milieu hyperpuissant et des « china towns » (soudées en leur sein et bien connectées entre elles) qui se développent dans les principales villes du Monde, au point d’envisager le création de leurs propres commissariats de police, ainsi que des ports, des routes, des ponts, des gares, des hôtels, des voies de communication (routes de la soie), on admire la transposition du jeu dans le réel (ou la capacité d’appréhender le réel avec le jeu) ou l’inverse. Pour les Chinois, les facteurs clefs de succès sont les liens entre chinois (cf. « la diaspora »), le commerce, essentiellement de produits made in China, mais également la patience et la confiance dans les temps longs ET le respect des règles.
Les Chinois, en joueurs de Go, avancent en privilégiant l’harmonie ; ils ne veulent pas tout, mais ils veulent ce qui est important pour eux et pour un développement équilibré et harmonieux. Les Chinois aiment les règles et l’ordre.
En face, les américains veulent l’hégémonie sans partage (au Go, la victoire de l’un n’impose pas la défaite implacable ou l’abandon de l’autre).
En ce qui concerne la France, elle a toujours les restes de son empire, éparpillés sur le Globe, mais nous ne savons pas les gérer avec respect et bon sens ; tout est relation de force et de chantage.
Les Etats-Unis ont des centaines de bases militaires, de biolabs, des multinationales (surtout pétrole, finance, high-tech, armement, aérien et big pharma) globales et dominantes (sinon la justice US s’occupe d’affaiblir les concurrents, ou des alliés corrompus s’en chargent) et de nombreux gouvernements dociles un peu partout, surtout là où se trouvent les ressources énergétiques ou minérales (et agricoles) voire les routes logistiques importantes.
En cela, il y a une approche « go » dans leur expansionnisme mondial présent ou passé, mais ils ont une philosophie agressive : ils ne veulent rien partager.
Ainsi, la vraie force « go » des américains, c’est la place du $, du système bancaire SWIFT, des bons du trésor, du monde de la finance (leurs gros hedges-funds sont les maîtres de la plupart des grands groupes occidentaux), de leur diplomatie musclée dont par médias interposés, mais aussi un contrôle de fait sur ONU, BRI, IMF, WHO, etc. soit directement, soit au travers de leurs philanthropes zélés (Gates, Soros, Epstein (Rip), etc.), cela garantit leur hégémonie, sinon ils peuvent promettre à tous le chaos !
Bref, si on observe le Monde comme un go en 3 dimensions (qui ressemble à un « mille-feuilles de go ») les Etats-Unis ont la maitrise de nombreux plans du jeu. Mais il semble qu’un partage même disproportionné ne soit pas acceptable, ce qui explique les tensions depuis les réveils inattendus de la Russie (qui était dépecée 20 ans avant) et de la Chine (qui avait été si bien infiltrée par les globalistes depuis son entrée à l’OMC, qu’un réveil patriotique semblait impossible, au contraire). Le rôle des BRICS est donc bien d’assainir cette partie mondiale de contrôle des espaces, en donnant des moyens de survie pour les plus petits acteurs, loin du diktat des géants, mais sans forcément casser ce qui existe. Russes et Chinois veulent des règles plus en ligne avec l’esprit du droit internationale, pas la capacité de certains de le détourner à leur profit ou d’en stériliser les rares décisions courageuses.
C’est donc une partie « passionnante » qui se joue dans sa composante contrôle des espaces, dont le médiatique.
Les Russes sont en retard, depuis la chute du Mur de Berlin, l’éclatement de l’URSS puis le déclin des années Eltsine, dans leur présence internationale. Leur faiblesse majeure a été l’absence totale de patriotisme économique et financier de leurs oligarques et même de leurs millionnaires, qui n’ont fait qu’essaimer leurs fortunes et leur goût du luxe à l’étranger et en $ et €, sans bénéfice pour la Russie, au contraire.
Néanmoins, la Russie est un pays continent positionné au cœur du Monde de demain (entre l’Asie/ Pacifique, et la méditerranée, donc l’Europe et l’Afrique mais aussi le Proche et Moyen-Orient).
La diplomatie Russe a toujours été active, avec de grands diplomates pour la servir, et dispose d’une voix au Conseil de Sécurité de l’ONU, donc du véto qui va avec.
Sergei Lavrov, au sein de l’équipe gouvernementale constituée par Poutine (dont le rôle est clef sur tous les sujets), a pu, au cours des dernières années, dévoiler plus encore son talent essentiel et les résultats sont importants.
On peut citer le rapprochement avec la Chine, l’Inde, l’Afrique du Sud et le Brésil, au sein des BRICS ; puis avec l’Indonésie et l’Arabie Saoudite, mais également le resserrement des liens avec les ex-républiques soviétiques, dont surtout la Biélorussie et le Kazakhstan, mais aussi et surtout avec l’Iran et de nombreux pays en Afrique dont l’Afrique du Sud et l’Algérie.
Il faut voir cela comme des rapprochements de différents jeux de Go dont les frontières se soudent entre elles.
La situation au Soudan, « pays frontière » important, s’explique par le refus américain de voire les ennemis Russes et Chinois y installer des bases militaires sur la Mer Rouge (très « go » comme stratégie !). Ce qui se passe au proche et moyen orient va cristalliser les choses pour un temps, comme avec le front du Donbass, entre les camps de l’apocalypse et ceux de l’apaisement. En Octobre 2024, les choses ne sont pas encourageante et ce qui se passe lors de cérémonies à Paris et maintenant à Toulouse (les portes de l’enfer) n’est pas rassurant. Le diable ira t’il plus loin encore lors de la re ouverture de Notre Dame de Paris ?
Pour moi, le Go est un jeu qui permet d’avoir de l’optimisme, car il fait comprendre que pour gagner on n’a pas besoin de détruire l’adversaire, qu’il y a des possibilités de cohabitation harmonieuse même dans un espace réduit, qui symboliserait la géographie et les ressources.
Le problème principal de nos sociétés (toujours pareil dans l’histoire) est lié à la mauvaise répartition de richesse, des démographies et des pouvoirs économiques et militaires entre les zones géographiques.
Mais la principale différence de notre époque ce sont les supers prédateurs (souvent philanthropes) à la tête de grands entreprises globalisées ou d’ONG (et cabinets de conseil en stratégie) qui s’infiltrent dans toutes les entreprises et organisations internationales pour leur dicter un agenda.
Cela déstabilise l’équilibre de la terreur passé, pour un nouvel équilibre bien plus hybride et précaire (nucléaire, biolabs militarisés, sanctions, Swift, internet, intelligence artificielle, cybernétique, wokisme, légal (la Cour Pénale Internationale ou l’ONU, mais aussi de plus en plus l’OMS et le FMI s’ingèrent dans toutes les politiques des Etats ou groupes d’Etats).
Nous entrons dans une période de la géopolitique mondiale et sociale qui ne peut plus être simplement modélisée par les Echecs et le Go… il faut le Poker, avec sa part de bluff, de triche et de colts sous la table, mais également d’espionnage, de subversion, de théâtre et de mensonges.
Arrive le jeu… contemporain et qui s’est développé chez les cow-boys, le jeu où on peut tout rafler ou tout perdre sur un seul coup ! Avec tous les assassinats et attentats, l’instrumentalisation ou même la créations de groupes terroristes … on est bien dans la logique du poker de saloon avec tricheurs, truands et brutes … les bons à table ont rarement le talent de “Personne” ou de Clint … et que dire des complices utiles dans la salles, qui tirent dans le dos, espionnent ou même du banquier qui ne joue pas le jeu, de façon régulière entre adversaires… mais voilà … la loi du plus fort … c’est aussi une des caractéristiques de ce jeu.
3- Le jeu de Poker est également un jeu avec de la tactique et de la stratégie, mais c’est surtout un jeu de mémoire, de calculs, d’observation et de chance (et oui…). Chaque tour est très brutal, mais les parties peuvent être longues.
C’est le jeu qui a le plus évolué au cours des 50 dernières années (le Go et les Echecs sont centenaires) car c’est un jeu jeune, qui bénéficie d’une médiatisation sans cesse plus importante et représente un business en milliards de $, dans les casinos, mais également des salles obscures ou des parties entre amis.
Le Poker est forcément un jeu différent des Echecs et du Go, si à ces jeux, on joue à 2, face à face, au Poker, on est plusieurs, tous contre tous, mais le nombre se réduit à une finale à 2, jusqu’à n’en laisser qu’un (sauf cas particuliers).
A chaque nouveau tour de « donne », il y a des subtilités qui influencent la manière de jouer et de se positionner, ou pas, sur la suite d’une donne (ce sont les blinds, qui diront qui parle en premier et qui parle en dernier, ce qui explique que le plus souvent les donnes se jouent assez vite à 2), et quelqu’un coupe, mélange et distribue les cartes, neuves le plus souvent, donc influence les aléas statistiques du jeu.
« Toute » la finesse stratégique du jeu, implique une forme de théâtralisation (on peut parler et même échanger entre joueurs, porter une casquette ou des lunettes de soleil, manger et boire, rire ou pleurer, dans la limite du correct et des règles, sinon c’est la pénalité, on peut également rester stoïque et froid) beaucoup est autorisé pour faire déjouer l’adversaire et surtout calculer les probabilités et évaluer les « signes », en multipliant les provocations.
Chaque joueur ne dispose que de peu d’informations factuelles, d’abord 2 cartes qu’il est seul à connaitre, sauf s’il décide de (ou doit) les montrer pour empocher la victoire. C’est en général ce que font les Russes avec leurs nouveaux missiles et anti missiles dont les fameux S-500.
Chaque joueur compte sur les probabilités, sa mémoire et ce qu’il pense lire dans les attitudes au fur et à mesure des moments, de chaque donne, des différents joueurs. Le caractère des joueurs les caractérise, mais ils peuvent aller à contre-pied de leurs habitudes à tout moment ou tendre des pièges, le panache n’est statistiquement pas une bonne idée. La mémoire est aussi celle des tics et habitudes des personnes qui sont autour de la table, de la dynamique et des détails au sein de chaque donne.
Au Poker, il faut s’évertuer à rendre rationnel ce qui ne l’est pas, apprendre à le percevoir, l’évaluer, puis s’en convaincre, en contrôlant tout ce que soi-même on montre, sans rater une miette de ce que montrent ou ont montré les autres joueurs et ce que dit également leur pile de jetons… car autant que les cartes de jeux, il y a la manière d’utiliser les jetons mais aussi de les toucher et regarder (qui sont de l’argent in fine).
Au Poker, comme souvent dans la vie, il y a « l’espionnage » des autres : on sait ce qu’on a, on doit deviner si c’est mieux que les autres à un temps T et comment ça peut évoluer au fur et à mesure de la distribution d’autres cartes (flop, turn and river), mais également ce qui se passe dans leur tête… C’est un théâtre, les mots et gestes sont les coups les plus importants, jusqu’à ce que les cartes soient « toutes »retournées sur la table.
Un paramètre influence grandement au Poker, celui des jetons ; cela compte de plus en plus à mesure qu’une disproportion se crée entre joueurs. C’est un jeu d’argent, on ne fait pas que gagner le prestige… on prend à l’autre, parfois tout ce qu’il avait.
J’ai remarqué que les grands politiques et chefs d’entreprises ont souvent une habilité « poker » surprenante et innée ; toute leur vie n’est qu’une suite de coups de poker, même si certains bluffent moins que les autres.
Historiquement, les Américains, Donald Trump en particulier lors de sa présidence, expliquent l’absence de guerre par la capacité de persuasion de ses bluffs. Si réélu en 2024, D.Trump se fait fort d’en finir avec la guerre en Ukraine en 1 jour, d’éviter une guerre à Taiwan, de sauver le $ et le peuple américain du chaos et de l’inflation, en utilisant sa méthode de « bluff ». Mais Harris joue sur la débilité des électeurs aux cerveaux lessives depuis des années par les médias et un événement terrible dans les prochains jours qui renverserait la table. En réalité que veut elle vraiment … elle est un pantin, peut être plus que quiconque avant elle comme candidat à la présidence US.
Néanmoins, les circonstances ont considérablement changé, la disproportion entre la puissance des Etats-Unis (ajoutée à celle de leurs alliés) et l’adversaire Russe (puis Russe et Chinois, voire BRICS ou OCS) n’est plus évidente, au contraire, sur le plan militaire.
Le « all in » de Trump pourrait ne pas impressionner, puisque les sanctions et subversions (révolutions de couleur) ne donnent rien ; croire que le militaire sera efficace est une grave erreur, qui pourrait conduire au nucléaire.
De toute façon c’est aux USA que Trump aurait à mener la guerre la plus terrible, je pense, tant la société y est marécageuse à sa tête.
Les messages Chinois eux sont toujours plus feutrés et diplomatiques, pas difficile si on compare aux actes de sabotages régulièrement attribués aux américains (exemples : assassinat de JFK, 11 septembre, gain de Fonction du Covid, destruction de NS1&2, etc.) ou aux déclarations fracassantes de certaines personnalités Russes « proches » de Poutine (Kadyrov et Medvedev par exemples, qui rappellent ce que Bolton a été pour Trump). Bref, les Chinois refusent de faire entrer le paramètre du hasard et de la chance dans des décisions qu’ils veulent collectives et mûrement réfléchies. Le Poker et ses artifices, ce n’est pas pour eux, même si dans le privé ce sont des joueurs invétérés.
Ainsi sans les échecs, le go et le Poker comme référentiels d’analyse, tout ce foisonnement d’informations rend difficile l’analyse des lignes de forces géopolitiques internationales et nationales par les peuples et même par les dirigeants de nombreux pays, ce qui renforce le pouvoir des super puissances mondiales.
Cela explique certainement pourquoi ces 3 jeux ont en commun d’avoir résisté, depuis qu’ils existent, aux raz de marée successifs des nouveaux jeux, même le Monopoly et les Pokémon, y compris à l’apparition de l’intelligence artificielle.
Si l’on accepte que ces 3 jeux ont en eux-mêmes une manière unique, simple et efficace pour comprendre les rapports humains, je regrette qu’ils ne soient pas plus enseignés dans nos écoles et universités en France, comme ils le sont en Asie et en Russie.
On y apprend que tous ceux qui trichent avec les règles et la logique (...ou plutôt le bon sens ?) vont être sanctionnés ou rapidement perdre le contrôle de tout, sauf à liquider ceux qui ont vu, ceux qui savent ou ceux qui comprennent.
Que tricher face un adversaire plus puissant que soi, c’est l’assurance de se prendre une raclée, que tricher en public, c’est la garantie de perdre la confiance de ceux qui observent, que tricher avec une fuite en avant, c’est le risque d’être entraîné dans un piège (aux échecs c’est l’art du sacrifice, au Poker c’est le bluff inversé, au go ça existe mais de façon si subtile que ça n’a pas de nom, etc.), que tricher avec de fausses solutions (quand on joue en équipe), c’est ne plus être audible pour en proposer d’autres (sauf avec des poissons rouges qui oublient sans cesse le passé).
Néanmoins, tout ce que je viens d’écrire ne tient que si le public de cette partie de géopolitique sans pitié, observe, analyse et retient ce qui se passe, dans la mesure où ils ont accès à des informations fiables.
C’est là qu’interviennent les médias, dont le rôle est de parasiter pour empêcher un réveil des peuples… une vraie connaissance et compréhension des enjeux réels, dont la survie de l’Humanité. Me pas oublier mon thème central des marchands du Temple et celui résumé par Poutine en “bal des vampires” …
Faute d’informations fiables et exhaustives, la partie continue ou peut recommencer, dans l’indifférence ou l’ignorance des peuples, jusqu’à ce que le chaos emporte tout.
Si les américains ont fait naitre le Poker, ils ont aussi rédigé la Constitution la plus formidable du Monde, dont je rêve qu’elle devienne celle qui sera partagée par tous les peuples du Monde, avec des dirigeants comme Vladimir Poutine et Xi, à la tête de chaque Etat.
Il faut donc se battre de toutes nos forces contre la censure et le symbole de la censure c’est Assange ! ASSANGE libre, mais après un plaidé coupable, qui a lui seul démontre que les Etats-Unis ont oublié leur constitution, sorte de superbe règle du jeu planétaire. L’article 1 est sur la liberté d’expression, le suivant la liberté de port d’armes, pour renverser un tyran qui essayerait de dénaturer la portée de l’article 1. En France … notre constitution démarre par un stupide principe d’égalité, qui évidement n’existe pas et renforce les frustration…
La clef est de s’exprimer et d’en avoir les moyens. MERCI DE VOTRE SOUTIEN !
Ces 3 jeux permettent d’affûter des qualités qui manquent désespérément à tous les hommes politiques de l’occident ; il faut donc le mettre au programme scolaire de toutes les écoles et universités.
Et sinon rencontrons nous autour d’un pot de 🍯 bertrand@55Bellechasse.com
Contact newsletter@55leCampanile.com
Je serai à Paris à partir de vendredi 1er novembre, et j’espère rencontrer certains d’entre vous au cœur de notre capitale autour de quelques pots de miel - contactez moi - le miel est plus qu’un symbole essentiel de notre époque - il est notre avenir ou notre fin / faim … bref il est temps ?
Un acte comme le mécénat de mon projet Media 55Bellechasse, ou l’achat de pots de miel “extraordinaires” et ciselés à la main … c’est aussi une bonne idée pour m’aider dans mes actions quotidiennes sur le terrain et sur les réseaux sociaux.
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L’impact du “laisser aller” sur l’Humain peut-être immense, surtout si ce dont on alerte prospère sans vigilance et opposition ferme.