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Et cette fois ci Bertrand je partagerai en disant qu il n y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, voir que Notre Dame a brûlé, voir que le pays est plus que jamais divise, vaccine, que la liberté d expression a recule comme jamais comme notre système de santé, que la corruption elle a explosé, la drogue, que nos politiques sont exclusivement ideologues et donneurs de leçons, jamais dans la vrzi opposition, contre la guerre en Ukraine ou contre le vax covid, non surtout pas, la table est trop bonne.

Et comment fait on pour ne pas voir que notre president se comporte comme un dictateur, qu il est toujours en vadrouille avec notre pognon,, qu il fait l inverse de ce qu il dit, parle toujours en notre nom: on va faire la guerre, on va donner de l argent on va se serrer la ceinture on va on va on va. C est tellement plus confortable de faire semblant de ne rien voir, jusqu'au jour où...

Et tous celles et ceux qui veulent changer de gouvernement ou de republique me font bien rire.

A part ça dans la France de Macron, tout va bien Madame la Marquise. Et va donner des lecons de morale aux autres. La premiere des choses serait de balayer chez soi.

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Je pense que je suis prête , je l'espère tout du moins pour vivre la suite diabolique.

Protéger mes enfants et petits enfants de ce qui arrive à vitesse grand V.

Autour de moi , je bouscule les personnes qui m'écoutent de plus en plus attentivement ,et tant mieux pour eux.

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Merci Bertrand. 🙏🏼🙏🏼🙏🏼

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Ces lignes visent à commenter la « courte vidéo qui aide à comprendre ce qui se passe autour de Macron », appuyée sur la chanson « Lügen ».

La chanson du groupe Rammstein « Lügen » est scindée en deux types de séquences qui alternent : une partie « récitatif » qui évolue vers une frénésie inquiète ; une partie « cri » répétée en refrain avec des variations. Une structure souple courante dans la chanson, mais qu’on trouve déjà chez Schubert.

Ce qui est extraordinaire dans cette vidéo, c’est d’avoir collé minutieusement — vers par vers — au message transmis par les paroles et la musique, image par image à chaque instant différente ; message lui-même à la fois caustique et distancié ; tandis que les images persiflent la cible (EM) par une série de photos et de dessins qui renvoient tous au titre : Lügen / mensonges.

Noter qu’en allemand « L/lügen », c’est à la fois le pluriel de mensonge (die Lüge, pluriel die Lügen) et le verbe mentir à l’infinitif : lügen ; les paroles jouent constamment sur cette identité sémantique.

Une musique douce, en prélude, résonne en notes claires, ascendantes avec de grands écarts variés. Cette séquence demeurera sous-jacente durant toute la chanson, comme étant la tromperie originelle.

Sur les premières images de la vidéo apparaît le portrait officiel de Macron : une figure à l’expression inquiétante, en dépit du fond de jardins verdoyants, contredit l’onctuosité de la musique. L’étrangeté saute aux yeux : la dissymétrie du visage, l’image renversée en forme de chauve-souris, animal nocturne. On est d’emblée dans l’inversion, le maléfice. Sur chaque note, des fragments de portraits parcourent l’écran comme si cet être était insaisissable.

Les paroles de la première séquence évoquent d’abord la vie de couple : le romantisme du début, puis le quotidien rangé, tranquille d’un homme fidèle.

Une voix doucereuse, monocorde, en un récitatif parlando crée le recul vis-à-vis de la vision idéale formulée. Sorte de neutralité apparente exprimée par la présence de verbes à l’infinitif. Comme si l’homme décrit n’était pas vraiment concerné. Vision distanciée de cette vie parfaite de couple uni. Cette voix est trop envoûtante pour être sincère. Comme une contrefaçon : le moi est absent, sauf une fois à la forme négative (« je ne jure jamais »).

Le texte est au premier degré. Le chant est au second degré. Les images, elles, sont au troisième degré : la dérision y est omniprésente.

Sur les premières photos, on voit un couple factice, masquant une mystification jamais avouée ; un couple postiche : iel et un mineur. Avec de la mise en scène constante : la plage, la prairie, les enfants ; détournement même du romantisme allégué dans les paroles. Puis la comédie du pouvoir, la maîtrise du monde par la destruction (le « projet »), démentie à la fin par la domination par plus puissant que lui (Trump).

Plus précisément : le simulacre d’un état de nature avec des corps dépouillés, un vernis vendu dans les revues glamour au papier glacé (la plage) ; en guise de contemplation d’étoiles : des présidents débraillés, les yeux exorbités, les corps complices, collés l’un à l’autre ; en guise de prairie, la mascarade dans les jardins de l’Elysée avec de minables amuseurs ; en guise de promenade sous la pluie, l’effigie d’un corps raide, immobile, sous un déluge pour une revue de troupes.

Vient, dans la chanson, avec cette voix toujours charmeuse, la vie quotidienne de bien-pensants écolos (on ne mange pas gras), tandis que l’image démentit et appelle la consommation de substances. La voix continue de se vouloir rassurante, tout est gentillet, pourtant les images dénoncent : un peu de fun (le foin) décèle un discours de corruption, écouter — par convention — de la musique classique renvoie, dans les images, à la fête de la « musique » avec un groupe rock déjanté de trans. L’amour-toujours, mais les mariés sont flous. Les enfants exposés lors d’une célébration sont les enfants de qui ? Le doute s’introduit.

On fait de la poésie et on pense beaucoup dit la voix. « Viel Dichten und Denken » en allusion railleuse à cette formule qui prétend caractériser l’Allemagne : « Das Land der Dichter und Denker / Le pays des poètes et des penseurs. » Tandis que, comble de l’ironie, l’image montre un corps aux biceps gonflés par photoshop, s’entraînant à la boxe contre un sac de frappe. La personne de valeur : c’est Schwab, et la grand-mère n’est autre que Jacques Attali ! Apogée du sarcasme.

A vrai dire, dans la chanson, malgré le fard du bonheur et de la perfection, entre les strophes de la première partie, la musique grince. Parallèlement, l’image du couple équivoque tressaille, tressaute.

Puis c’est le cri, le voile qui se déchire. Car tout cela n’est qu’apparence : « mensonge ». Duperie générale d’abord, puis avouée par le « moi » qui parle et se détruit dans la haine de soi car nul n’a plus confiance. Le rythme musical se fait plus ample (6/8 ?), comme pour étaler la vérité.

De plus, au moment où il s’agit de confesser, la voix est distordue par l’autotune, les mots grésillent, presque incompréhensibles ; comme si la personnalité se dédoublait et que l’autotune déformant était un masque utile quand il s’agit de cesser de mentir. Une voix synthétique — en une expérimentation créatrice — tout en étant par elle-même mensonge, révèle paradoxalement la vérité. Cette voix dénaturée figure aussi, en forme de métaphore, les doutes, les frustrations, le sentiment de défiance de tous, y compris de lui-même.

Les images, elles, se succèdent, rapides, dévoilant la réalité : le maléfice des destructions (bombardements, incendie de Notre-Dame) ; le projet fallacieux engendrant la dette et l’esclavage du peuple ; le narcissisme du psychopathe qui se hait dans un miroir ; l’escroquerie du vaccin, le saccage de l’agriculture. Tout débouchant sur la figure du diable rendue instable, chancelante (la grande table) au rythme d’une batterie à un temps. L’image est ébranlée, saisie dans la musique par des vibrations troublantes.

Quand revient le parlando invoquant, en transe, une fin dramatique car l’artifice est démasqué, ce sont des portraits mythiques qui surgissent : Saint Georges tuant le dragon dans la lutte du Bien contre le Mal ; Faust signant auprès de Méphisto le pacte de jouissance éternelle avec son sang : l’abandon des valeurs spirituelles et morales en échange du sang ! La vieille invitation (fable de La Fontaine) à ne pas se laisser leurrer. Et finalement malgré les impostures, la confrontation à un puissant condescendant (Trump !).

Mais la sniffe constante tourmente encore le nez, et ronge le corps et l’âme quand les paroles ressassent en boucle l’enfermement dans la défiance destructrice du moi et que la musique devient répétitive. La vérité sortira-t-elle ? La chanson s’achève sur une note aiguë, sans résolution, pareille à une interrogation ; tandis qu’en image consolatrice apparaît la figure du Christ rédempteur.

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