Pas à pas vers COMPOSTELLE … 35 jours de marche. La folie du Monde reste visible et terrifiante, mais dans un corps aguerri, rien d’insurmontable.
Je voudrais plus souvent écrire et partager, mais mon compte X bloqué par des attaques coordonnées contre mes postes décrivant le caractère abject du régime de Tel Aviv, je me suis un peu recentré
Surtout partagez et partagez sans cesse plus ;-) une information fiable, libre et humaine qui circule, c’est vital ! Et merci de vos commentaires et courriers.
Pensez à Gaza et aux exaction partout dans la région du régime d’Israël qui obtient une forme de complicité de tant de dirigeants du Monde et échappe aux sanctions pour ses nombreux crimes depuis si longtemps !
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Chers amis !
Cela fait quelques mois que j’ai lancé ce Substack, juste avant mon longue suspension de X, un peu après le 7/10 alors que mon compte était particulièrement actif sur le génocide qui pointait le nez dans Gaza sous les coups de bombardements aériens et de balles de snipers ou obus de tanks ! J’avais été la cible d’entreprises quasi militaires qui agissent après avoir été coordonnées par des services gouvernementaux ou des officines payées pour obtenir de la censure ! Depuis j’y suis de retour et actif, ainsi que sur YouTube, néanmoins j’attache beaucoup d’importance à cette lettre, encore plus avec ce chemin de pèlerinage vers COMPOSTELLE débuté il y a quelques jours à Angers.
Ainsi je voulais vous remercier tous de me suivre sur cette plateforme et aussi de m’aider par vos dons et achats de miel. Plus que jamais sur ce chemin, j’en ai besoin.
Pensez miel, partagez cette lettre avec votre famille et vos amis, les plus proches mais aussi parfois éloignés
Pour plus d’informations : info@55leCampanile.com
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Pas a pas vers COMPOSTELLE
Déjà 35 jours de marche et plus de 1000 km
Les chaussures sont usées
Elle ne tiendront plus longtemps, elles ont été fidèles dans la boue et sur les routes de bitumes ou chemins au graviers coupants, mais également sur l’argile glissante ou les racines qui zèbrent certains chemins.
Le corps s est lui aguerri, les kilos superflus partent, le corps s’affûte et le regard s’aiguise, pour observer ce qui passe sous les yeux et qu’on perd l’habitude de voir, … et pourtant quel foisonnement d’insectes, de scarabées et de papillons.
La joie d’avancer, de découvrir des mûres juteuses et sucrées, mais aussi des figues délicieuses autant qu’elles collent aux doigts, que dire des framboises et des mirabelles ou même des pêches parfois dures et dont la peau se glisse entre les dents… bref … la nature donne généreusement y compris des noix, des noisettes et depuis peu des châtaignes.
Des sensations uniques au sommet de cols, où, des animaux heureux sont dans des pâtures, parfois surprenantes avec des pentes verticales, mais où vaches, moutons et brebis semblent ravies. Des boucs, aux énormes couilles pendantes, luttent les uns les autres … alors que les poules et les coqs se baladent un peu partout et que des chiens aboient.
Des paysages splendides, souvent abandonnés pour les villes de 15 minutes où l’on injecte à tour de bras des cerveaux lessivés par des projets de vies sans horizon.
Le diable nous concentre loin des merveilles … dans du bitume, de la crasse, du bruit, de la violence et surtout de la paresse physique, morale ou intellectuelle. Reconquérir cette terre à laquelle on doit tout, est ce cela l’avenir … je crois qu’un tel chemin le dit et nous y prépare.
Des rencontres incongrues avec des serpents ou des énormes tracteurs, qui filent sur les chemins avec leurs remorques, sont de petits amusement, parfois épuisé, on croise des « mères dénis » dans leurs vieilles citroen Diane, qui refusent de rendre l’âme et continuent à monter les cols avec une fidélité de métronome, sans aucune électronique embarquée et avec des batteries minuscules et qui démarrent au quart de tour été comme hiver. Seuls des citadins perdus et grassouillets conduisent des électriques … ils feront le tour de leur jardin un week end sur deux.
J’étais si choqué de lire des entretiens de Thomas Joly, celui des cérémonies sataniques des JO de Paris (…) affirmer que Jeanne d’Arc était un transsexuel ! Lui sera protégé et grassement récompensé pour dire cela … contrairement à ceux qui s’interrogent légitimement (…) sur la Brigitte … à perruque ! Jeanne d’Arc est partout sur le chemin, comme saint Michel et d’autres, que de bougies allumées pour eux et pour vous !
Des églises superbes et la possibilité de sonner des cloches et de refaire vibrer des villages entiers ;-) mais en général les clochers sont difficiles d’accès et les marchés sont branlantes, tout se passe plus facilement quand une corde pend et qu’il suffit de la tirer. Il faut plus souvent faire sonner les cloches, d’ailleurs, je pense que leurs sons font du bien. Que dire de ce qui se passe autour de Notre Dame, et de l’absence d’enquête qui conclue que c’est au sommet de l’Etat Français que tout a été pensé et mis en œuvre.
Idem au Proche Orient … avec le dossier Mur de Jericho qui inverse totalement le narratif, invraisemblable, des ULM et autres actes impensables réalisés à l’insu de l’Etat Israélien.
Dans le Monde des villes, des adorateurs du diable qu’ils soient « macronistes » ou « khazar » … tout n’est que mensonges et inversions …!
De toutes façon sans le savoir, pour la plupart, les « macronistes » adorent le diable ! En réalité ils adorent celui qui a été, avec son binôme, envoûté totalement par le diable, plus aucun exorcisme n’est possible, il n’y a plus de trace d’humain en lui et en iel.
C’est pourquoi je suis parti marcher, pour me détacher de tout cela dans le monde réel, car en réalité … tout est eschatologie et le combat sera spirituel, il faut être armé !!! Ainsi, je découvre que ce chemin impose son ordre, il nous fait et pas l’inverse, c’est important d’accepter la puissance de la voie et d’être souple et discipliné, que ce soit avec l’hygiène, l’alimentation et les moments de repos. Également, il faut écouter notre corps. Bref … sur la voie il faut écouter modestement toutes les voix, dont celle de l’intérieur.
Anecdotiquement, je pense aux nuits avec des ronfleurs, avec le froid et les moustiques … mais aussi avec les muscles qui se contractent, les pieds qui se couvrent d’ampoules, les bruits divers et variés, sans parler des odeurs.
Les rencontres sont belles, les découvertes sont nombreuses … mais comme partout, le monde version française en 2024 est assez désolant, avec le sentiment que beaucoup, même sur le chemin abonnent le combat. La plupart ont été terrassés par la première bataille des injections Covid, ils n’ont plus rebondi et ont abandonnés leurs cerveaux pour se fondre dans les discours médiatiques acceptés et acceptables … ils ne sont que des caisses de résonance qui ne savent plus raisonner !
Bref, que les marcheurs soient fêtards ou lèves tôt … ils sont dans l’ordre ou plutôt le désordre des choses humaines. Quelle tristesse cette déconnection de nos racines et de nos rêves. Pourtant comment oublier ce moine exorciste rencontre à Lourdes, spécialiste des envoûtements … un mirage dans un monde qui, quand il croit encore au « bien » refuse de croire au « mal ».
Alors, on accepte de se recentrer sur des rêves simple, parmi les mien, le plaisir de l’eau fraîche, de préférence gazeuse, avec un peu de menthe sur un muret de pierre ou les fesses dans l’herbe bien tondue.
La pluie qui s’invite régulièrement et le plus souvent le soleil depuis quelques jours, sont des compagnons que nous ne maîtrisons pas, d’où le chapeau à bords larges ou le cape bien étanche … qui fait également suer, autant qu’elle protège de la pluie. Bref … on n’échappe pas à la sueur !
Lors de ce périple les étapes sont toutes ébouriffantes, mais une étape à Lourdes a été assez hors du temps, dans un couvent avec des sœurs qui m’ont repassées mes vêtements 😉.
Et auxquelles, j’ai acheté une confiture de framboises de leur potager, que je conserve précieusement pour la partager plus tard.
Encore plus de 1000 km pour arriver à COMPOSTELLE.
(28,9km de moyenne, si on enlève les jours de pause on est donc plus proche de 33km / jour de marche)
Mais ce sera bien plus, car nous sommes comme des écoliers … on ne suit pas la ligne droite, au contraire !
On prend tous les détours qui semblent sympas depuis que les corps sont prêts pour la plupart des défis de la route et erreurs de calculs des distances. Ça c’est la folie … les trajets sont mesurés en deux dimensions … alors qu’on marche bien plus que cela, dans un monde en 3 dimensions (amateurs de pythagore … vous suivez ?)
Parfois la fin d’un chemin est épuisante … au delà de 35km surtout, alors 48km c est dur, mais quel plaisir, tous les chemin sont magiques, et le lendemain, même les plus dur le sont
Partis d’Angers … vers Bordeaux puis Lourdes en passant par Pau et le chemin Henri 4, pas à pas on avance vers COMPOSTELLE corps et âmes. La route des églises nous dit beaucoup, tellement, j’y reviendrai.
Puis la route du Piémont vers Roncevaux et ses étapes parmi les plus dures du périple, nous y sommes.
Même si le col des moines nous attend toujours 😉
Ira t’on ?
Hier, c’était dur ! Comme évoqué ci dessus, 48km avec de nombreux cols entre Oloron-Sainte-Marie et Mauléon-Licharre en passant par Saint Blaise sur le route du GR… est de la folie ou un moment obligé ?
C’était véritablement long et un défi de chaque instant sur des tronçons boueux et glissants
Mais … on avance
Ce matin le corps va bien
Le cœur est calme
Et les poumons veulent revivre la suite de l’aventure
Les chaussures sont brossées
Nous sommes vaillants
Pas à pas vers COMPOSTELLE depuis Angers
Voilà ma dernière itw pour une chaîne fédérale Russe
Remarque en passant
Cette lettre est un délice ou pas … ? Dites le moi et partagez la ! SVP
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Merci de votre fidélité et de votre générosité
Et n’hésitez pas à relire mes anciens SUBSTACK, ils restent intéressants même des mois après … d’après ceux qui s’y aventurent.
Cette publication, mon engagement sur les réseaux sociaux, mes conférences et le projet “COMPOSTELLE” n’existent que parce que certains s’engagent, si vous le pouvez également, merci d’y penser et de le faire. Je compte sur vous tous. Amitiés et bonne journée
et n’hésitez pas à vous engager sur la voie d’un pèlerinage, peut être celui de COMPOSTELLE.
Bertrand@55bellechasse.com
L’important n’est pas de trouver un but, c’est de se trouver soi même !
Face à la censure, Soyons unis et aidons nous
Je compte vraiment sur vous, encore plus avec mon pèlerinage de COMPOSTELLE depuis Angers.
Partagez … mon compte X est bloqué et je refuse de plaider coupable … comme on me le propose.
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ENGAGEZ-VOUS
L’impact du “laisser aller” sur l’Humain peut-être immense, surtout si ce dont on alerte prospère sans vigilance et opposition ferme.
Bonjour Bertrand. J'ai lu vos impressions de pèlerinage et écouté vos dernières vidéos. Cela doit faire un bien fou de marcher comme vous le faites, loin des tumultes et des horreurs du monde, même si le monde se rappelle à vous lorsque vous consultez votre téléphone, de loin en loin, lors des étapes. Il est clair en tout cas que cela vous fait du bien, tant vous semblez radieux ! Vous engagez vos lecteurs à entreprendre à leur tour un pèlerinage ; pour ma part, je ne suis pas certaine d’en être capable, et certainement pas avec des journées à 30-40 km ! Je marche chaque jour certes, mais jamais sur de telles marathoniennes distances ! Pour autant, il existe différentes façons de « pèleriner ». Je vais entreprendre début octobre un voyage, de 3 ou 4 ans je pense, dans la théologie des Pères grecs et syriaques des 5 premiers siècles, pour réaliser un projet littéraire. Ce sera ma façon de marcher vers Compostelle !
Pas même la force ce matin d’évoquer Gaza, Beyrouth, l’UE ukronazi-phile, Macron-Barnier, ni rien d’autre. Je vous souhaite ainsi qu’à vos compagnons de route un beau dimanche ensoleillé. Bien fraternellement en Christ. Amitiés sincères. Marie-Hélène
Dans son ouvrage « Immortelle randonnée. Compostelle malgré moi », Jean-Christophe Rufin note qu’une interrogation bienséante surgit à l’esprit : « Pourquoi ? C’est évidemment la question que se posent les autres, même quand ils ne vous la posent pas ».
Pourquoi, en effet, s’engager sur le Chemin ? Pourquoi aussi à ce moment précis ?
C’est que les réponses sont multiples ; et que ce soit pudeur ou perplexité, les raisons relèvent de l’intime et n’ont pas à être dévoilées — pas totalement.
Par ailleurs, une question plus générale mérite d’être posée : pourquoi cette popularité renaissante du/des chemin(s) de Compostelle ? Quel sens prennent ces chemins (et leurs étapes) quand des centaines de milliers de marcheurs/pèlerins les parcourent chaque année ?
Qu’en pensez-vous ?